Enfin, je ralentis le rythme et je trouve le moyen de revenir dans le coin. J’ai enfin trouvé un logement : tout le monde le sait, les maisons ont une âme. Il y a celles où tu ressors à peine rentré comme si elles ne voulaient pas de toi et toi pas d’elles et il y a les coups de coeur. J’ai donc trouvé mon coup de coeur dans une vieille maison du XIXe siècle, dans un joli quartier verdoyant, esprit bohème et village. J’espère avoir eu le bon feeling, mais je suis confiante. J’apprivoise doucement ma nouvelle ville d’adoption que je prends enfin le temps de visiter comme une touriste au lieu de la traverser au pas de course à coup de tramway.
J’ai donc repris un rythme de lecture normal : je termine l’excellent Le grand monde de Pierre Lemaître, un bon pavée de 700 pages au moins. J’espère le terminer avant mon départ en vacances dans quelques jours.
Je vous fais une chronique fourre-tout-qui-ne-mange-pas-de-pain en vous présentant mes intentions de lecture de vacances (puisque cette année, je suis une petite veinarde qui va cumuler 6 semaines de vacances d’été cette année (vives les CET) , donc je devrais trouver le temps de lire… que je dis, entre deux transits matériel ! 🙂 C’est parti ! Il y a un seul achat récent , Kukum, les autres dormaient sur mes étagères.
Des lectures qui parlent de femmes courageuses qui ont tracé la route pour un nouveau départ ou tenté une expérience que certains trouvent dingues (voyager seule – rien d’extraordinaire pour pour moi, même si ça se limite à des pays que je connais, ni pour Katia Astafieff qui pousse le bouchon jusqu’à aller au bout du monde et raconte son expérience de manière drôle dans Comment voyager seule quand on est petite, bonde et aventureuse : parfaite lecture d’été !)



On ne présente plus Wild, de Chery Strayed et son périple sur les crêtes du Pacifique. J’ai vu le film il y a quelques années et j’étais mitigée. Mais j’ai lu beaucoup de bien de son récit, alors je n’ai pas hésité quand je l’ai trouvé d’occasion. J’ai dévoré il y a quelques mois Albert Black de Fiona Kidman (sorti en poche depuis : plus d’excuses pour ne pas le lire !), donc je récidive avec Comme au cinéma : une jeune veuve quitte Wellington dans les années 50 avec sa petite fille pour aller travailler dans les champs de tabac.
Des romans québécois de deux auteurs écoutés au Festival America de Vincennes en septembre dernier : Kukum de Michel Jean et L’avenir de Catherine Leroux. Kukum parle d’une orpheline québécoise d’origine irlandaise qui rencontre un jeune Innu. De quoi voyager dans ce roman tendance nature writing si j’en crois la 4e de couverture.


L’avenir est une dystopie écologique.
Un autre roman qui fait la part belle à la nature et qu’à peu près tout le monde a lu sauf moi : La rivière de Peter Heller, sur fond de thriller. Merci les sorties en poche pour les blogueurs qui ne reçoivent pas toute la rentrée littéraire par les éditeurs – mais au moins, je n’ai pas les doigts dans la prise ! Un autre roman, improbable, me concernant : Les brumes de l’apparence de Frédérique Deghelt, parce que j’ai lu ces six mots sur la 4e de couverture : « masure au milieu de nulle part » ! Ensuite j’ai lu le mot « medium » qui me laisse sur la défensive. C’est du fantastique. Allez, une petite lecture qui ne va pas demander beaucoup d’effort : c’est l’été ! – même si on n’est pas obligé de lire des crétineries ! 🙂 A suivre…


Enfin, le dernier roman de Dominique Le Meur, qui vit en Irlande depuis plus de vingt ans et qu’on ne présente plus : L’ombre des longs silences s’intéresse aux conséquences du Brexit sur l’île d’Emeraude. De quoi en apprendre un peu plus à travers une série de personnages.

Bonnes vacances !
