Pas très présente en ce moment, mais j’ai pas mal lu. J’ai juste une immense flemme due à une année trépidante et épuisante. Je rédige beaucoup dans le cadre de mon nouveau poste, je parle beaucoup, je réfléchis beaucoup aussi parce que les décisions que je prends ne sont pas sans conséquences. Résultat : pas trop envie de reprendre le clavier pendant mon temps libre. Du moins pour le moment, en cette phase d’acquisition de nouvelles compétences.
Mais bon, heureusement, j’ai droit à quelques jours de congés et je compte bien profiter. Le programme s’annonce chargé là aussi 😂, histoire de recharger les batteries.
Voici ce que j’ai lu ces dernières semaines. Globalement de très chouettes découvertes. Et l’Irlande me suit partout, faut-il croire car je la trouve partout :
🇮🇪 Dans le roman de l’autrice américaine Jeanine Cummins, avec Le garcon du dehors, qui nous plonge à la fin des années 50, dans la communauté des gens du voyage d’Irlande. C’est un véritable coup de coeur ❤️❤️❤️. Beaucoup de thématiques sont abordées : le racisme (évidemment) mais aussi la quête d’identité d’un gamin qui perce le secret de ses origines. On plonge aussi dans le mode de vie, la culture de sa communauté. L’autrice a un vrai don de conteuse irlandaise. On rencontre un petit gars réellement attachant, avec une soif d’apprendre incroyable. D’ailleurs, il lit Gulliver de Jonathan Swift dès qu’il en a l’occasion. J’ai juste regretté une traduction très médiocre où il y a des erreurs pas piquées des hannetons mais qui m’ont beaucoup fait rire : la foire de Puck. Ben voui, no problemo, tout le monde connaît la ville ou le village de Puck en Irlande ! 😇 La traductrice ignore appartement ce qu’est la Puck Fair et l’éditeur aussi. Ensuite beaucoup de mots qui posent difficulté ne sont carrément pas traduits : travellers, tinkers… débrouillez-vous avec ça. Dommage car c’est vraiment un très chouette roman. Et je lirai les autres de l’autrice, en particulier La branche tordue qui se passe en partie pendant la Grande Famine, mais quand il sera sorti en poche ou si je le trouve d’occasion, car 24,50€, ça commence à faire un peu trop cher.😬

J’ai beaucoup aimé Migrations de l’autice australienne Charlotte McConaghy, qui évoque, derrière la thématique écologique prémonitoire de la disparition des dernières sternes arctiques, une femme à la recherche de ses racines (encore !) irlandaises. Je n’ai pas trouvé le personnage sympathique, c’est une femme pas loin de la folie, qui a purgé une peine de prison à Limerick mais trahit la confiance d’à peu près tout ceux qu’elle croise. On comprend pourquoi à la fin. C’est bouleversant.
J’ai lu Vers Belfast de Joël Schuermans, qui n’est pas une fiction mais un périple à travers les îles britanniques en train. C’était enthousiasmant, drôle et surtout réaliste. Mention particulière quand il décrit les lieux où il atterrit en Ecosse. Normal, l’auteur est belge, d’après ce que j’ai compris en lisant son périple ferroviaire. 😅
Les enfants de Haretz de l’Italienne Rosa Ventrella évoque la période nazie à travers deux enfants juifs tchécolslovaques dont les parents sont enlevés et déportés. Ils traversent une partie de l’Europe pour sauver leur peau.
Mauvaise pioche pour Clara lit Proust de Stéphane Carlier. J’ai trouvé ça à la fois caricatural et artificiel, bref, peu crédible. Je me suis plutôt ennuyée.
Il manque sur la photo La vie secrète des arbres en BD (oups, les auteurs de la BD, c’est qui ?🫣). Mouais, de la difficulté d’adapter un tel livre en BD… On apprend quand même des choses.
Je vous retrouve fin août début septembre après des petits road trips que j’espère salutaires. ⛵️⚓️
