Rentrée littéraire irlandaise

Je crois bien que c’est la rentrée… 🙂 Parlons donc un peu des nouveautés irlandaises à paraître, ou parues fin août ou dont j’ai envie de signaler l’existence !

Je ne sais pas vous, mais qu’on nous bombarde dès juillet des bouquins de la rentrée littéraire a l’effet inverse de celui escompté : ça me fait fuir, j’ai l’impression qu’on veut me gaver le cervau ! Encore davantage quand je sais que ce sont des SP qui tournent en boucle sur les réseaux grâce à des éditeurs qui ont copieusement arrosé toujours les mêmes. Le « partenariat » a ses limites : on finit par savoir qui n’achète jamais un livre ou ceux qui vivent du commerce du livre. Ici, et depuis toujours, j’achète – ou j’emprunte en bibliothèque – 99,99% des livres dont je parle (et en tout état de cause, si on me l’a proposé, je le signale : la base ). Ce ne sont pas les livres qui remplissent mon frigo et je n’ai pas un fonds de commerce à faire tourner… Bref, free literary blogger, as usual ! 🙂

Passons à l’essentiel : le traditionnel billet sur la rentrée littéraire irlandaise – que je n’ai point pu faire l’an dernier, au regard de mon actualité personnelle : je me rattrape cette année et vous rappelle que la liste des livres parus en la matière pour l’année 2024 (et 2023) est régulièrement mise à jour sur Babelio par ma pomme !

Voici les trois principales parutions que j’attendais avec impatience :

  • Jan Carson avec un recueil de nouvelles à paraître en septembre : Le fantôme de la banquette arrière. J’ai littéralement dévoré et adhéré à ses précédents romans, dont j’ai hâte de voir ce que ces premiers écrits ont pu donner.
  • Un petit nouveau d’Irlande du Nord : Michael Magee avec Retour à Belfast que je suis en train de dévorer. Pour l’instant, ce n’est pas un coup de coeur mais c’est tout de même un roman bien entraînant sur le Belfast post-troubles. Je suis à plus de la moitié de l’histoire et je me demande vraiment comment ça va virer.Je est en plein dans une soirée littéraro-artistique, snobinarde à souhait dans laquelle le jeune Sean Maguire des quartiers populaires de la ville est de retour à la maison après des études littéraires à Liverpool. Il retrouve une copine d’avant son départ, Mairead, qui a l’air de galérer autant que lui pour s’en sortir. Mais là, je me pose des questions sur elle… Je vous reparle de ce livre bientôt. J’ai pas mal fréquenté les pubs avec lui, pas forcément bien fréquenté d’ailleurs, où il a fait quelques conneries aussi, et purge un travail d’intérêt général…

*Le dernier Colm Toibin, Long Island, a aussi rejoint mes étagères. Il s’agit de la suite de Brooklyn, qui avait rendu l’auteur populaire en France. J’avoue que j’ai hésité avant de l’acheter, j’aime pas trop les suites des années après, c’est souvent décevant. Mais il y a des exceptions (cf. Dermot Bolger). De plus, j’aime certains livres de l’auteur mais j’en ai trouvé d’autres un peu barbant. Mais Le souvenir du Magicien a fait pencher la balance et je l’ai acheté.

Je regrette pour cette rentrée littéraire de ne pas voir un livre de Paul Lynch (il a publié The Prophet l’an dernier il me semble) et tout le retard accumulé en France avec les bouquins de Donal Ryan (il y en a 2 ou 3 de parus en Irlande et nous, en France,on est resté planté… 😦 )

Voici deux autres bouquins qui m’intéressent, parus il y a quelques mois mais que je n’ai pas eu l’occasion d’évoquer ici : celui d’une Irlandaise d’origine nigériane, Melatu Uche Okorie, avec Cette vie, qui évoque la vie des femmes migrantes en Irlande. L’autrice a vécu huit ans en centre de rétention en Irlande dans l’attente d’un statut de réfugiée. Et le retour du très prolifique Adrian McKinty, avec une enquête de Sean Duffy : Des promesses sous les balles. Je m’aperçois que j’ai lu un polar de cette série l’an dernier mais que je n’en ai jamais parlé !

Enfin, pour ceux que ça intéresse, mais moi je vais m’abstenir : le dernier Sally Ronney, Intermezzo, où l’on sait à quoi s’attendre : une histoire de fesses de trentenaires désoeuvrés et déprimés qui se regardent le nombril à deux (ou plus) en pleurant. Je passe mon chemin et je garde 22€ pour des oeuvres un peu plus intéressantes que le nombrilisme qui est le fonds de commerce de cette autrice (oui, je ne mâche pas mes mots, mais il y a de quoi ! 🙂 )

Je ne doute pas que certaines parutions irlandaises vont voir le jour d’ici le mois de novembre, mais je ne comprends jamais pourquoi elles sont gravement planquées et surgissent sans prévenir ! 🙂 En tout état de cause, je les ajouterai, si ce n’est ici, sur la liste Babelio.

BONNE RENTREE ! 🙂

NB : J’espère vous reparler bientôt deux romans nordiques que j’ai dévoré en vacances : Celui qui a vu la forêt grandir de Lina Nordquist et Là où sont les oiseaux de Maren Uthaug (un cran en dessous de l’autre, tout de même). Mais il n’est pas impossible que je n’en reparle jamais, mais je vous conseille d’ores et déjà grandement le premier !

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About Maeve

Blogueuse littéraire depuis 2009, lectrice compulsive depuis l'âge de 6 ans ^_^ .
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2 Responses to Rentrée littéraire irlandaise

  1. Je note cette vie. Merci pour ton article 🙂

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