Suite de quelques repérages…
Tout d’abord, résolution de l’énigme Joseph O’Connor que j’annonçais sans en savoir plus il y a quelques semaines et surtout sans savoir que j’allais… le rencontrer, lui serrer la main et me faire dédicacer le roman !! Un grand merci au Centre culturel irlandais de Paris pour l’après-midi trop classe qu’il nous a offert, une fois de plus !
A vos agendas, car le roman Maintenant ou jamais sort officiellement le 3 mars, aux éditions Phébus
Extrait de la présentation éditeur : » Robbie et Fran se rencontrent au début des années 80 dans les couloirs d’une université de la périphérie londonnienne. De leur amitié naît l’idée d’un groupe que rejoignent rapidement les jumeaux Sean et Trez, The Ships in the Night. Portés par les excentricités de Fran, un tube planétaire et une tournée mythique en 1986, leur trajectoire météorique marquera l’histoire de la musique populaire de la décennie. »
On reste en Irlande avec le dernier Kate O’ Riordan (dont j’ai Pierres de Mémoire qui m’attend) avec La fin d’une imposture aux éditions Joëlle Losfeld, paru depuis le 15 février, repéré par « Lettres d’Irlande et d’ailleurs » (mais 4 voire 6 yeux valent mieux que 2 en matière de littérature irlandaise ! ) :
Extrait de la présentation éditeur : « La vie de Rosalie et de Luke s’est délitée voici quelques mois après la révélation de l’adultère commis par Luke. Mais l’annonce de la mort de Rob, leur fils, lors d’un voyage en Thaïlande provoque un séisme familial. Les mois qui suivent sont un cauchemar dans lequel Rosalie doit apprendre à composer avec la perte de son fils, un contexte conjugal compliqué et aussi la dépression de Maddie, sa fille. Cette dernière se juge coupable de la mort de son frère mais refuse d’expliquer pourquoi à ses parents. Elle se lie avec un gang de filles particulièrement violentes. »
Un nouveau venu en France, Colin Barrett, Irlandais de 34 ans, avec Jeunes Loups, sorti aux éditions Rivages :
Présentation éditeur : « Nés dans la violence, ces jeunes loups ont la rage au coeur. La petite ville d’Irlande où ils vivent leur promet un destin perdu d’avance. Mais ils résistent, apprennent à aimer, à fuir, à rêver de lumière. En sept nouvelles ciselées à la perfection, Colin Barrett s’impose en digne successeur de Raymond Carver ou de Ken Loach. Dans un monde sans horizon, la possibilité de l’inventer existe toujours, et l’écrivain est là pour saisir les pas de côté, les silences qui donnent à chaque homme et chaque femme traversant ce livre une force hors du commun. «
Quand je ne suis pas en Irlande, je suis littérairement attirée par l’Islande et d’habitude, en février on a un nouvel opus des aventures d’Erlendur, ou de ses collègues. Mais cette année, il faudra attendre le 3 mars le retour d’Arnaldur Indridason, avec Le Lagon noir, aux éditions Métailié (damned !, ma lecture fétiche de vacances d’hiver va devenir une lecture de printemps !)
Mais je vais pouvoir me rattraper avec un autre Islandais dont j’ai déjà lu deux ou trois polars : Arni Thorarinsson, qui se débrouille très bien aussi avec son héros journaliste. Je ne sais pas si c’est une nouvelle aventure de ce personnage mais le titre m’intrigue : Le crime – histoire d’amour (ah ouais ?)
Extrait de la présentation éditeur : « La nuit avant sa mort il n’a pas dormi beaucoup. A-t-il même dormi ? Est-ce que son rêve ne signifiait pas qu’il avait dormi ? Ou ce n’était pas un rêve ? Quand il s’est réveillé, la peur était toujours palpable. S’il s’est réveillé. S’il a effectivement dormi. Le cadavre n’était pas reconnaissable. En tout cas il ne pouvait pas l’identifier d’un simple coup d’oeil. » Avant ils étaient heureux, une famille heureuse, et puis ils l’avaient appris et leur vie était devenue un enfer. Ils ont tout caché, surtout pour leur fille, mais se sont engagés à lui parler le jour de ses 18 ans. «
Côté thriller, j’ai, dans ma liseuse depuis un moment, l’histoire d’un jeune qui a un bout d’Iphone resté planté dans son cerveau suite à un accident : Iboy de Kevin Brooks. Je ne l’ai pas encore lu même si le sujet me fait sourire, mais saurai-je résister après celui-ci : Captifs, qui sort le 10 mars aux éditions Super 8 ?
Extrait de la présentation éditeur : « Linus, 16 ans, se réveille un matin sur le sol d’un sinistre bunker souterrain. Sans eau, sans nourriture… et sans la moindre explication. Manifestement, il a été kidnappé. Pour quel motif ? Et qu’attend-on de lui ?
Les jours passent. D’autres détenus, n’ayant apparemment rien en commun, sont amenés par un ascenseur,. Une petite fille. Un vieil homme malade. Un toxicomane. Un autre homme, une autre femme. Capturés en pleine rue, comme lui. Nourris, désormais, constamment surveillés. Et incapables de comprendre ce qu’ils font en ce lieu.
Bientôt, et tandis que le temps commence à perdre sa réalité, une horrible vérité se fait jour. Il ne s’agit plus de sortir – c’est manifestement impossible. Il s’agit de survivre. Ensemble. Le plus longtemps possible. En espérant obtenir une réponse à la seule question qui vaille : Pourquoi ? »
Enfin, le visuel du dernier Sam Millar, Un sale hiver, à paraître le 7 avril au éditions du Seuil est enfin dévoilé. Affaire à suivre….
Je vais parler festival littéraire pour terminer avec « Le Marathon des mots« à Toulouse qui consacre 4 jours, du 6 au 9 avril, à la littérature et au théâtre irlandais. Avec du beau monde, du très beau monde. Si vous voulez rencontrer Paul Lynch, Joseph O’Connor, Eimear McBride, Claire Keegan, Darragh McKeon et d’autres, et que vous êtes dans le coin, c’est le moment ! Chanceux Toulousains !!
Je déplore juste que Toulouse soit si loin, (Londres et Dublin sont plus plus accessibles pour moi alors qu’aller à Toulouse revient à partir en Australie ou presque), et que cette programmation ait lieu en semaine (ben oui, quoi…, snif !!).