En ces temps de crise sanitaire et de confinement obligatoire, je voulais lire quelque chose qui me fasse voyager et en même temps qui se lise facilement. Eh oui, pas si évident de rester concentrer et de lire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes ! J’ai choisi dans la PAL ce polar de Ian Manook, auteur que je n’avais encore jamais lu. Un bon gros pavé de presque 600 pages au format poche, de quoi se plonger dans un autre horizon, une autre culture : l’Islande.
Jacques Soulniz part en voyage avec son ado de fille, Rebecca, dans l’espoir de se rapprocher d’elle. La mère de la gamine s’est suicidée il y a des années, Becky a fugué etc. Les voilà partis pour un tour de l’Islande en bonne et due forme. Mais tout dérape rapidement. Becky s’avère une gamine très effrontée qui fait les 400 coups. Elle s’entiche d’un jeune garçon qui travaille au Blue Lagon. S’enticher, c’est pas vraiment le mot, d’ailleurs. Le jeune homme se dit que c’est une bien belle aubaine de voir une fille si peu farouche. Pendant ce temps, Soulniz voir rouge. Soulniz s’inquiète, tant pour sa fille dont il découvre la personnalité finalement, que par les mystérieux mots déposés sur le pare-brise de leur voiture de location, que du macareux morts retrouvé dans le lit de Becky. Une personne s’acharne visiblement à leur pourrir le séjour. Un homme mort est « repêché » d’une solfatare. Kornélius, policier de son état mène l’enquête. Il croisera la route de Soulniz, qui lui-même cherche à savoir qui s’amuse à ces farces de mauvais goût. Soulniz connaît déjà l’Islande où il est venu pour un séjour mémorable quarante ans auparavant. On découvre peu à peu ce qui est survenu alors, sur l’île d’Heimaey lors de l’éruption de l’Eldefell.
J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages, qui à mon goût, manquent de profondeur. Un flic un peu ripou, une ado révoltée qui disparaît, une histoire d’amour et de jalousie. Des lituaniens trafiquants de drogue. Plusieurs fils dans cette histoire qui finit par être assez entortillée et un peu fouillis. Je ne peux pas dire que le livre m’a déplu, mais j’y ai trouvé malgré tout des longueurs, des digressions inutiles (commande éditeur ?). Le volume aurait pu être réduit à la moitié du nombre de pages. On finit par y perdre le suspense.
Ensuite, si vous ne connaissez pas l’Islande, vous y ferez tous les spots touristiques. J’ai revécu mon voyage grâce à ce livre. Il y est aussi question du folklore islandais, un peu. Nécropant et runes magiques.
Globalement, le polar m’a laissée indifférente. On est bien loin du roman noir social d’Arnaldur Indridason ou d’Arni Thorarinsson. Le genre de livre aussitôt lu, aussitôt oublié. Je préfère finalement les auteurs islandais qui écrivent sur l’Islande.
Un auteur avec lequel je n’accroche pas. Au moins celui-ci n’a pas l’air trop violent.
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Je n’ai pas lu ses autres romans, une ancienne collègue me l’avait recommandé pour ses livres qui se passent en Mongolie. J’avoue que je suis moins enthousiaste à la découverte de son oeuvre après cette première lecture médiocre.
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je n’ai pas non plus été emballé, j’ai eu du mal à le finir
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Oui, c’est juste bien pour le tour d’Islande mais l’intrigue est un peu embrouillée.
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pourtant j’avais adoré Yeruldegger. Je te déconseille également Mato Grosso
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Ok. Je ne pense pas revenir vers cet auteur dans l’immédiat.
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