Le conflit israélo-palestinien en littérature

La triste actualité des derniers mois en provenance du Proche-Orient et le fait d’avoir également vadrouillé au-delà de l’Hexagone et d’avoir vu que les choses ne se passent pas forcément comme en France, où toute opinion exprimée qui fait du tort à Israël est rapidement réprimée, muselée, taxée d’antisémite et d’apologie du terrorisme – ce qui est un comble pour la majorité pacifiste ! C’est un peu facile et n’est en tout état de cause pas un argument mais un manque total de courage. Pour mémoire, vous pouvez noter que la France vend des armes à Israël. Cela donne un début de réponse au pourquoi du comment…

En Irlande, nombre d’auteurs, d’artistes comme Lisa Hannigan, se mobilisent depuis longtemps pour la Paix. A Londres, j’ai vu des manifestations autorisée le week-end, sous haute surveillance, bien sûr.

Bref, tout ça pour dire que j’ai eu envie de découvrir de la littérature palestinienne (ou qui évoque la Palestine) et israélienne, juive, arabe, ou les deux à la fois parfois, de celle qui ne se fige pas, s’engage, mais pas celle de va-t-en-guerre. J’ai choisi des auteurs reconnus. Je me suis heurté à un premier problème : trouver des auteurs palestiniens en librairie en France : mission impossible, pour l’expérience que j’ai faite. Pourtant elle existe et elle est traduite en français. J’ai donc été obligée d’avoir recours au géant « Vilainpasbeau ». Parfois il n’y avait pas de stock papier, donc j’ai acheté des e-books.

J’ignore où cette aventure littéraire va me mener, mais vous en entendrez parler dans les mois qui viennent. Je ne me suis pas mis de dead line (j’ai déjà assez de charge mentale en ce moment pour ne pas m’en ajouter ! 🙂 ) .

Claire Hajaj est née en 1973 à Londres, d’une mère juive anglaise et d’un père palestinien. Elle travaille pour l’ONU dans les zones de guerre. La maison aux orangers (Ishmaeus Oranges) a paru en français en 2018.

Hubert Haddad est né à Tunis en 1947 d’une famille judéo-berbère. Il a reçu nombre de prix, dont le Prix Renaudot du livre de poche en 2009 pour Palestine.

Yishaï Sarid est un auteur de polars israélien né en 1965 à Tel-Aviv. Il a obtenu le Grand Prix de la littérature policière en 2011 pour Le poète de Gaza. Il est le fils du militant pour la paix Yossi Sarid. Il est procureur. Une proie trop facile est traduit de l’hébreu.

Adania Shibli est une autrice palestinienne née en 1974. Elle vit à Berlin et écrit en arabe. Elle a obtenu un prix en 2001. Un détail mineur, est un texte tiré d’une histoire vraie qui s’est déroulée en 1949. Lors de l’édition de la Foire du livre de Francfort d’octobre 2023, elle aurait dû recevoir un prix pour ce livre mais en raison du conflit, on ne lui a pas remis

Donc raison de plus pour la lire !

Susan Abulhawa est une journaliste née en 1970 dans un camp de réfugiés palestiniens au Koweit. Elle est palestino-américaine, militante des Droits de l’Homme. En 2002, elle visite le camp de réfugiés palestiniens de Jénine en tant qu’observateur international. Elle vit en Pennsylvanie. Les matins de Jénine est un best seller.

Voilà donc pour mon programme. Si vous voulez vous joindre à moi, you’re welcome !

Je termine La maison aux orangers et vous en parle prochainement.

A propos Maeve

Blogueuse littéraire depuis 2009, lectrice compulsive depuis l'âge de 6 ans ^_^ .
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4 commentaires pour Le conflit israélo-palestinien en littérature

  1. ingannmic dit :

    La littérature est souvent un bon moyen de comprendre les enjeux historiques et géopolitiques.. Concernant le conflit israélo-palestinien, je l’ai bien mieux compris grâce à un polar allemand, Breaking News, qui est vraiment exhaustif sur le sujet, et aborde tous les points de vue en jeu (il faut dire que c’est un gros pavé..).

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