A la recherche d’une couverture de roman pour illustrer la chronique qui allait avec, me voici déviée de mes intentions par une moisson de trouvailles… L’occasion de faire le point de ce que j’ai repéré ces derniers mois.
Les mois de février et mars ont déjà été copieux mais j’en découvre encore en cours de chemin :
L’herbe maudite d’Anne Enright (éditions Actes Sud) a déjà rejoint ma PAL depuis la sortie du roman début mars (le titre me fait rire !!!).
Présentation éditeur : « Cette année, les quatre enfants de Rosaleen Madigan retournent fêter Noël en Irlande, dans la maison de leur enfance. Et pour cause : ce sera la dernière fois. Leur mère, veuve depuis quelques années, a décidé de la vendre. Constance, l’aînée, arrive avec les courses et toute sa famille. Son frère Dan rentre lui de Toronto, sans son copain Ludo, dont il vient pourtant d’accepter la demande en mariage. Leur cadet Emmet, qui dirige des opérations humanitaires, arrive d’Afrique avec un chagrin d’amour. Et Hanna, la benjamine, artiste qui vit à la capitale, apporte ses doutes et ses joies face à sa maternité toute récente. En soumettant cette réunion familiale et le passé de toute une fratrie à sa formidable acuité psychologique, Anne Enright insuffle dans son roman une profonde empathie pour ces êtres en souffrance, aux lâchetés ordinaires et aux espoirs émouvants. L’Herbe maudite est enracinée dans l’Irlande d’aujourd’hui tout en rendant palpable le besoin des jeunes générations de tourner le dos au pays. »
Je crois qu’avril va me rendre dingue folle de joie au regard de toutes ce que je viens de repérer (de quoi fêter dignement le mois de mon anniversaire 🙂 )
Le 5 avril, pour être dans l’ambiance printanière, j’ai accepté de recevoir ce roman, dont je ne connais pas l’auteure, mais qui m’a l’air tout mignon : Les piqûres d’Abeille de Claire Castillon (éditions Flammarion Jeunesse, collection « Grand Format ») : Affaire à suivre…
Présentation éditeur : « Jean est tombé amoureux d’Abeille au mariage de sa marraine. Pendant un an il lui écrit des lettres, mais les réponses d’Abeille sont piquantes… »
Le 6 avril sont publiés simultanément :
Assez de bleu dans le ciel de Maggie O’Farrell (éditions Belfond) dont j’ai lu tous les livres sauf un. Donc pas question de mollir… (Merci à « Lettres d’Irlande et d’ailleurs » de l’avoir repéré 😉 )
Présentation éditeur : « Une maison au bout d’une piste, à des kilomètres de tout. Autour, rien que l’herbe verte, les trembles aux feuilles chargées de pluie et le ciel changeant du Donegal. Daniel Sullivan est linguiste, il s’en va donner un cours à l’université avant de prendre l’avion pour les États-Unis, son pays d’origine, pour se rendre à l’anniversaire de son père qu’il n’a pas vu depuis des années.
À ses côtés, dans la voiture qui le conduit à l’aéroport, sa femme Claudette et leurs deux enfants. C’est là, dans cette voiture, que Daniel apprend à la radio le décès de Nicola, son premier amour. (…) »
Michael Collins, une biographie, de Pierre Joannon , (éditions de la Table Ronde, collection La Petite Vermillon). J’ai lu L’histoire de l’Irlande et des Irlandais du même auteur. Il s’agit ici d’une nouvelle édition de la biographie du célèbre héros irlandais.
Les hôtes de la nation, de Frank O’Connor – (éditions de la Table Ronde, collection
La Petite Vermillon) : encore inconnu pour moi !
Présentation éditeur : « On a dit de Frank O’Connor qu’il était un «Flaubert au milieu des bocages irlandais». Ce premier recueil de nouvelles à paraître en français contient onze de ses plus célèbres histoires. Chacune met en scène cette mystérieuse ligne de force à partir de laquelle des individus prédisposés à l’acquiescement se raidissent : le cœur se durcit au moment même où on l’imagine sur le point de s’adoucir. Dans la nouvelle éponyme, deux soldats britanniques emprisonnés se lient d’amitié avec leurs geôliers, qui reçoivent un jour l’ordre de les exécuter. Dans Les Lucey, un père refuse de serrer la main de son frère à cause de sa fierté blessée par la mort de son fils. Ces histoires généreuses d’esprit et fines de sentiment mettent en scène coutumes, piétés, superstitions, amours et haines à un moment où les conditions de la vie moderne déchirent lentement le tissu de la société irlandaise. »
Le 6 avril c’est aussi le retour de l’écrivain nord-irlandais Sam Millar, avec Au scalpel (éditions du Seuil) , une nouvelle aventure de Karl Kane. Je fais confiance à Sam Millar pour son humanisme et son humour noir, comme seuls les Irlandais en ont le don… Je suis un peu en retard sur cette série, mais il n’est jamais trop tard pour se rattraper…
Présentation éditeur : « Karl Kane, l’irréductible privé de Belfast, est confronté à Walter Arnold, l’homme qui a brutalement assassiné sa mère sous ses yeux, quand il était enfant, avant de le laisser pour mort à côté du cadavre. Quand une très jeune fille disparaît après l’incendie suspect de la maison familiale, Kane le soupçonne aussitôt. (…) Sans concession mais éclairé par un humour grinçant, Au scalpel est le plus noir et le meilleur roman de la série. »
Voici au moins 2 ans – et même peut-être plus – que j’attends la suite des aventures du docteur Quirke, médecin légiste dublinois de son état, tellement attachant par tous les pétrins dans lesquels il se fourre, dans lequel Benjamin Black (alias John Banville écrivain de romans noirs) insuffle tout son humour so irish et son sens de l’observation de la société irlandaise des années 50. Les gens, je viens de faillir tomber de mon canapé en découvrant, qu’ENFIN ce tome 5 allait être publié en France (ben c’est pas trop tôt ! 🙂 ) Donc voici Vengeance, de Benjamin Black (éditions Robert Laffont – qui apparemment prend le relais des éditions du Nil etc.). Et publication encore une fois le 6 avril ! 🙂
Présentation éditeur : « Victor Delahaye, patron d’une très prospère société dublinoise, emmène le fils de son associé faire un tour en mer. Une fois au large, le jeune Davy Clancy assiste, impuissant, au suicide de Delahaye, qui se tire une balle dans le coeur.
Ce drame attire l’attention de l’inspecteur Hackett et de son ami, le médecin légiste Quirke. Les Delahaye et les Clancy sont rivaux depuis des générations et, lorsque tombe une seconde victime, Quirke ne doute plus que de terribles secrets se cachent au sein de ces deux familles. Dans un monde hanté par la jalousie, l’orgueil et l’ambition, les apparences peuvent être trompeuses… »
13 avril : Avis aux amateurs de la famille Brontë ♥ avec ces Lettres choisies (éditions de la Table Ronde, Quai Voltaire) :
Présentation éditeur : « Les œuvres des sœurs Brontë sont presque devenues des lieux communs. Et pourtant leur correspondance reste méconnue, a fortiori en France où elle n’a pas encore été traduite. Parmi les quelque mille lettres recensées par Margaret Smith dans l’édition originale (The Letters of Charlotte Brontë, 3 vol., 2004), le présent recueil en réunit plus de trois cents. »
26 avril : sortie du tome 3 d’Enael : « L’alliée » de Helen Falconer (éditions Flammarion Jeunesse), visuel non disponible, qui nous entraînera encore sûrement dans la mythologie irlandaise à travers cette romance fantasy dont j’ai apprécié les deux premiers volumes. (Merci la FNAC en ligne pour l’info).
En mai, S’accrocher aux étoiles de Katie Khan (aux éditions Super 8, éditeur chez qui j’ai lu l’excellent Captifs de Kevin Brooks).
Présentation éditeur : « Dérivant dans l’espace, Carys et Max n’ont plus que 90 minutes d’oxygène disponible – 90 minutes durant lesquelles, en contact avec l’intelligence artificielle de leur vaisseau, il va leur falloir essayer de sauver leur vie. Accrochés l’un à l’autre, les deux amoureux regardent la planète bleue s’éloigner, et se souviennent de leur rencontre, et évoquent le monde qu’ils laissent derrière eux. Un monde censément idéal duquel l’amour est banni.
Roman spatial à grand spectacle évoquant immanquablement Gravity, compte-à-rebours dopé au cortisol, S’accrocher aux étoiles est aussi une love-story grandiose, mettant en scène deux personnages que l’amour a changé et qui aimeraient à présent changer le monde. Mais à quel prix? »
Et puis comme je me suis découvert un goût pour la fantasy et la SF de manière très éclectique, je me lance à la découverte du Paris des Merveilles, (tome 1 : « Les enchantements d’Ambremer ») de Pierre Pevel – qui, paraît-il , est devenu un classique SF tendance steampunk, (édition Folio SF depuis mars et éditions Bragelonne pour le grand format).
Présentation éditeur : « Occupé à enquêter sur un trafic d’objets enchantés, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se retrouve mêlé à une série de meurtres. Confronté à des gargouilles immortelles et à un puissant sorcier, Griffont n’a d’autre choix que de s’associer à Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien. Brillant hommage aux feuilletonistes du début du XXe siècle (Maurice Leblanc et son Arsène Lupin, Gaston Leroux et son Rouletabille, entre autres), Les enchantements d’Ambremer est le premier tome du Paris des Merveilles, une trilogie steampunk aussi drôle qu’érudite. »
Dans la prochaine chronique, je vous parle de Hortense et Queenie, d’Andrea Levy, réédité en février par les éditions de la Table ronde dans la magnifique collection « Petit Quai Voltaire » .
Oh la la, que d’envies de lectures tu me donnes ! J’avais repéré le Enright mais pas le O’Farrell et d’autres.
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Au moins ces petits bilans permettent de rendre visible ce qui ne l’est pas! ☺ Les gens lisent que ce qu’ils voient (et le plus visible n’est pas forcément le meilleur…).
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Absolument ! Cela dit, je ne lis de loin pas que ce que je vois et je ne me rue jamais sur les prix littéraires.
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