Book Haul : pile à lire pour l’été

Quelques trouvailles de ces derniers mois, au gré de mes pérégrinations parisiennes, entre autres. (Ca commence avec des photos floues… 🙂 )

 

Dans la rubrique irlandaise, je suis tombée stupéfaite devant un polar français, dédié à la verte Erin, et qui fait partie d’une série. Aubaine d’occasion pour 2€ chez Gibert, je ne me suis donc pas privée pour tenter l’expérience : Le trèfle noir de Pierre-Olivier Lombarteix (Le Temps Editeur) : 41OflnNCPkLle corps d’un homme est retrouvé au sommet de Croagh Patrick, la montagne sacrée irlandaise, la veille où les pélerins affluent pour la gravir. La ville de Wesport est en émoi. Deirdre McNeill, une universitaire spécialiste des civilisations anciennes est appelée à la rescousse. Deirdre McNeill est l’héroïne de la série qui se compose de Ogham, Runes, Rouge ivoire. Je suis impatiente de découvrir les aventures de cette Irlandaise…

Neil Jordan, connu comme réalisateur de cinéma (dont le fameux Michael Collins) est également l’auteur de plusieurs roman dont le dernier, Dans les eaux troubles, vient d’être publié aux éditions Joëlle Losfeld. 41xwwA641DLIl criait mon nom sur une table de la librairie, je ne pouvais pas l’abandonner… 🙂 Ce sera le premier roman que je lis de l’auteur, dont j’ai vu tous les films.
L’histoire d’un détective anglais qui a des problèmes conjugaux,  expatrié dans une ancienne république soviétique pour retrouver une jeune fille disparue, jusqu’au jour où il croise une jeune fille qui veut se suicider et la sauve…

 

 

 

Les rebuts de bibliothèque ont parfois du bon, surtout quand vous tombez sur un classique de littérature irlandaise, Les enfants de la pluie et du vent, de Walter Macken, édité en français chez Terre de brumes. Sérieux, au rebut suite à désherbage, mais c’est un sacrilège ! 🙂

415VDSVGSML« un livre où les caractères et les paysages, les tempêtes et les tragédies du coeur sont évoqués de main de maître. Walter Macken aime et connaît les gens dont il parle. Son métier de comédien et ses qualités de dramaturge ajoutent au talent du romancier. Les lecteurs de ce roman qui connut un très large succès seront surtout frappés par la puissance de la mer. C’est elle qui fait vivre et mourir ces pêcheurs qui ne peuvent s’éloigner d’elle » (extrait de la présentation éditeur)

 

On continue avec le grand air, le vent, les embruns etc, avec un cadeau que l’on m’a fait mais que je n’ai pas le droit de lire jusqu’à mon départ écossais sur Lewis cet été (comment tenir ?) avec L’été des noyers du non moins écossais John Burnside (éditions Métaillié, format poche), 61lPLwkDXFLqui se passe en réalité sur une île norvégienne. Parfait pour larguer doublement les amarres et se mettre en retrait de ce monde de fous furieux, avec un zeste de fantastique, tendance folklore nordique si j’ai bien compris.
Je me rends compte en écrivant cette chronique, qu’il est pas mal question de flotte dans les titres de ces livres… 🙂

 

 

 

 

 

J’avance encore dans le registre coin paumé coupé du monde : je suis tombée sur le merveilleux roman autobiographique de l’Américain 51cqvN-frvLPete Fromm, Indian Creek, que je suis en train de dévorer, qui raconte l’aventure rigolote d’un jeune étudiant, pétri  littérature de trappeur, parti vivre l’expérience en vrai, au fin fond du Montana, au coeur des montagnes Rocheuses (un coin où je rêve d’aller aussi, sans doute l’an prochain) . Ecrit en 1993, je suis ravie de constater que Pete Fromm a écrit d’autres romans, publiés, comme celui-ci aux éditions Gallmester. J’adore le genre Nature Writing.

 

Je reste dans les grands espaces, avec La dernière frontière de Howard Fast, 71t3SJgMSCLqui se passe en 1878 et évoque une partie de l’histoire des Indiens cheyennes, chassés des Grandes Plaines et parqués en territoire indien (aujourd’hui dans l’Etat de l’Oklahoma), jusqu’au jour où trois cents d’entre-eux décident de se révolter et de retourner vivre sur leur terre sacrée des Blacks Hills. L’histoire des Indiens d’Amérique ne m’est pas indifférente. J’avais d’ailleurs ramené de mon passage au dernier Festival America, un classique américain : Terreur apache, de W. R.  Burnett, (éditions Babel) 41M8ey6y7xLqui se passe en 1886 en Arizona, où le chef apache Toriano s’enfuit de sa réserve et part semer la terreur chez les colons. 🙂
Vous voyez dans quel genre de trip littéraire je suis en ce moment : je voyage pour pas cher.

Un autre roman américain qui avait retenu mon attention au Festival America, et qui vient d’être publié en poche chez 10/18 : Nos années sauvages de Karen Joy Fowler.

51vbaIff9-LL’histoire d’une jeune pipelette qui devient brutalement muette suite à la disparition de sa soeur, puis de son frère. Elle raconte alors l’histoire de sa famille hors norme, du moins, si j’ai bien compris, on est propulsé dans son cerveau qui raconte son histoire, façon puzzle. A lire tranquillement dans son lit pour être bien concentré…

Comme je suis assez ouverte sur le monde et curieuse, j’ai tenté un roman iranien, commencé mais reposé pour l’instant parce que j’ai du mal à accrocher ; ça ne doit pas être une lecture dans mon karma du moment :511sSBw2NqL C’est moi qui éteins les lumières, de Zoya Pirzad (éditions Zulma), une romancière adulée des lecteurs de son pays. L’histoire d’une famille dans le quartier arménien d’Abdan à Téhéran (un jour, j’irai en Iran, quand on ne sera plus obligé de se voiler, j’y crois, ça progresse !)

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, un roman anglais, tellement bien vanté au stand de Monsieur Toussaint Louverture, au salon du livre de Paris, qu’après un premier passage, je suis retournée quelques jours après au stand et je suis repartie avec cette brique de 540 pages : 81g53IAJMBLWatership Down de Richard Adams. Ecrit en 1920, immense succès mondial (écoulé à 50 millions d’exemplaires), gros flop en France lors de sa première publication en France en 1976 chez Flammarion. Heureusement, les goûts changent ! C’est de la SF. Le livre publié chez Monsieur Toussaint Louverture est un livre objet bijou, très soigné dans les détails typographiques, jusque dans le texte de l’achevé d’imprimer. J’adore. Une histoire de lapins qui ne sont pas vraiment des lapins comme on imagine, chassés, poursuivis. En fait, je ne sais pas tout à fait de quoi ça parle, ce sera la surprise ! En tout cas, jadore la couverture !

Bref, vivement les vacances que je me plonge sérieusement dans mes trouvailles ! 🙂

Je garde pour plus tard les repérages et propositions qui m’ont été faites pour la prochaine rentrée littéraire.

 

 

 

 

 

A propos Maeve

Blogueuse littéraire depuis 2009, lectrice compulsive depuis l'âge de 6 ans ^_^ .
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11 commentaires pour Book Haul : pile à lire pour l’été

  1. Ça promet de chouettes lectures ! Watership Down est dans ma liste de souhaits, mais Terreur apache est très tentant, tout comme Indian Creek… 🙂

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  2. Merci pour ces pistes de lecture.
    Juste un petit mot en passant concernant « Watershipdown », paru au départ sous le titre « Les garennes de Watershipdown » Une véritable épopée…vue du côté des lapins. Un vrai tour de force, quant au fond et à la forme. Absolument génial! J’en garde encore le souvenir aujourd’hui…

    Aimé par 1 personne

    • Maeve dit :

      Oui, c’est exact pour le titre. Vu la manière passionnée dont en a parlé le librairie (?) ou la personne de l’équipe éditoriale de Monsieur Toussaint Louverture, je ne doute pas de ce que tu me dis là ! 😉

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  3. DF dit :

    Zoyâ Pirzâd, c’est un monde particulier en effet, même si ça se lit bien! Pour tous ces livres, bonnes lectures et bonnes découvertes! De mon côté, pas de pile à lire des vacances prédéfinie; je taperai dans mon gros tas de livres, sans doute: ce sera la saison des rattrapages.

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    • Maeve dit :

      Moi aussi avec cette pile que je n’ai pas encore eu le temps de lire. Et comme je ne suis pas en vacances tout de suite demain, je me demande ce qu’il va bien pouvoir m’arriver comme aventures livresques d’ici là. ☺

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  4. lewerentz dit :

    J’ai lu de bonnes critiques (sur les sites anglophones) à propos du Jordan. J’ai vu presque tous ses films et lu plusieurs de ses romans et nouvelles. Je te recommande vivement « Lignes de fond » (= « Sunrise with see monster » en v.o.)

    Aimé par 1 personne

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