Je n’ai presque rien lu de ce que j’ai présenté dans le premier book haul parce que finalement, en été, il est difficile de partir en vacances pour un road trip et de lire en même temps, surtout quand les vacances sont courtes. N’empêche que ce n’est pas une raison pour déprimer et ne pas succomber aux tentations, nombreuses de septembre…
Si j’ai déjà lu et chroniqué une bonne partie des livres de la rentrée littéraire que je vous ai présentés, comme je l’ai déjà dit, il y a toujours des trouvailles qui s’immiscent dans votre programme initial (et qui fait que finalement, votre programme tant de lecture que d’écriture de chroniques bloguesques est ruiné d’avance et prend rapidement plusieurs mois voire plusieurs années de retard…)
Septembre, encore plus que les autres mois de l’année (avec janvier) est fatidique, surtout quand dans les librairies-bouquineries, vous tombez sur de bonnes « occaz » (et je vous épargne l’état de ma liseuse qui tourne aussi à fond).
En pleine rechute en nothombmania, il me manquait La nostalgie heureuse, trouvée gratis ou presque…
Nulle part sur la terre de Michael Farris Smith, traduit par Pierre Demarty (éditions Sonatine) : un thriller qui se passe en Louisiane et qui a comme thème les oubliés du rêve américain ; mon deuxième choix pour le match de la rentrée littéraire organisée par Price Minister où finalement j’ai eu mon premier mais j’avais de toute façon l’intention de lire celui-ci également… Je suis effectivement l’une des heureuses gagnantes pour la participation au match de la rentrée littéraire PMR et mon choix premier se portait sur HillBilly Elégie de J. D. Vance (traduit par Vincent Raynaud), aux éditions Globe, qui parle également des laissés pour compte de l’Amérique profonde (en regard avec les dernières élections américaines, ce qui ne pouvait que m’intéresser) : j’en reparle bientôt donc, j’attends de recevoir le livre.
Je veux lire depuis quelques temps Vernon Subutex de Virginie Despentes, après avoir lu une interview de l’auteure dans Les Inrocks. La sortie version poche des deux premiers tomes est parfait pour tenter l’expérience.
Je continue également ma saga écossaise fun des « chroniques d’Edimbourg » d’Alexander McCall Smith, avec le tome 4 et 5 : L’insoutenable légèreté des scones (traduit par Nadège de Peganow (comment résister à un scone, d’abord ? 🙂 ) et Le monde selon Bertie (traduit par Elizabeth Kern) : une bonne série pure détente, parfait pour les fans de l’Ecosse, comme moi.
Une vraie trouvaille à présent : Avant tout, se poser les bonnes questions de Ginevra Lamberti (traduit par Irène Rondanini et Pierre Bisiou), éditions du Serpent à Plumes: Ginevra est blogueuse, elle vit à Venise, elle est italienne et, pour avoir commencé à lire son bouquin, je peux d’ores et déjà dire que c’est un vrai talent (et pas un piston !). Elle raconte l’histoire de Gaïa qui habite une sublime vallée italienne pas très loin de Venise, termine ses études et cherche du boulot. C’est bourré d’humour, sarcastique et ça sort de l’ordinaire. Un regard sur l’Italie contemporaine. J’en reparle bientôt.
Autre trouvaille grâce à un article sur Internet : Connemara Black de Gérard Coquet, aux éditions Jigal : je suis toujours curieuse des romans irlandais écrit par des Français. Ici un polar sur fond de reste d’IRA. Affaire à suivre.
Enfin, une BD sauvée d’un rebut de bibliothèque (il y a parfois de mauvais désherbage dans les biblis !) . Raymond Briggs raconte et dessine la vie de ses parents, Ethel & Ernest, de 1928 à 1971 (traduit par Alice Marchand). Une traversée du siècle, ou presque, en Angleterre. C’est émouvant, tendre, drôle, sans filtres, au-delà de l’histoire d’amour de ces deux-là, sans doute parce que chacun de nous peut y puiser des éléments de sa propre histoire familiale à travers le temps. La guerre. L’apparition de la lessiveuse, de la télévision, du téléphone. Mes arrière grand-parents et grand-parents s’y seraient reconnus et finalement c’est grâce à eux que j’ai été attirée par cette BD. Un film d’animation en a été adapté, pas sorti en France (dommage !), mais je ne désespère pas de visionner la version british.
Enfin, je suis en train de vous préparer un billet pour l’exposition » Gauguin – L’alchimiste » au Grand Palais du 11 octobre au 22 janvier 2018. Je suis en plein, dedans, grâce aux éditions de la Table Ronde qui rééditent un récit de l’artiste, Avant et après ainsi qu’une autobiographie imaginaire mais non fantaisiste, écrite par Jean-Marie Dallet : Je, Gauguin, dont je viens de terminer la lecture : j’ai encore appris beaucoup de choses. Lectures parfaites pour se préparer à l’exposition (sortie le 5 octobre). J’en reparle bientôt aussi.
Je dois recevoir « Nulle part sur la terre » dans le cadre des matchs de la rentrée pour ma part. Sinon, le Despentes me tente assez, je pense le lire un de ces jours. Pour Nothomb, je ne l’ai pas lue depuis longtemps, mais seuls certains de ses premiers livres me tentent encore.
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Je viens de recevoir ce soir mon livre pour les matchs de la rentrée littéraire. J’adore Nothomb depuis toujours même si je n’ai pas apprécié tous ses romans mais je renoue régulièrement depuis « Pétronille ». Je suis fan du Japon, autre point commun. Despentes sera une vraie découverte car j’étais restée sur des a priori de mes profs de fac au moment où elle publiait « Baise-moi » 😨 . Je la mettais dans le même panier qu’Angot, que je déteste (tant l’écrivain, la personne et ses bouquins). Je pense que je me suis trompée ! 😉
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