Allez, ça doit faire 3 mois je crois que je ne vous ai pas fait un petit Book Haul des familles ! 🙂 J’ai lu presque tous mes livres du précedent post sur le sujet, mais Shore de Sarah Taylor m’est tombé des mains. Je suis hyper déçue par ce roman qui avait l’air si alléchant par son aspect nature sauvage, gens qui vivent au bout d’un petit monde oublié. Mais il y a trop de personnages, ou plutôt le roman est construit d’un façon décousue, ce qui fait qu’on s’y perd entre qui est qui, sur différentes époques. Bref, quand on commence à s’en fiche et à s’ennuyer, il vaut mieux arrêter et prendre un autre livre : la vie est trop courte pour perdre son temps. Il me reste à lire A la croisée des mondes de Philipp Pullman mais pour l’instant je ne suis pas trop dans le mood. J’attends donc un moment plus propice.
Entre temps, j’ai eu mille tentations et j’ai cédé à quelques-unes.
La découverte de l’écrivain d’origine franco-irlandaise B. A. Paris au Salon du livre m’a donnée très envie de découvrir ses thrillers. Je me suis donc procurée Derrière les portes , qui est son premier roman :
« Jack et Grace ont tout pour eux. Le charme, l’amour, l’aisance financière, une superbe demeure. Lui, avocat brillant, elle, maîtresse de maison idéale. Le bonheur. Du moins, en apparence. Pourquoi ne voit-on jamais Grace sans son mari ? Nous avons tous dans notre entourage un couple comme celui qu’ils forment, le genre d’union qui fait rêver. Et pourtant, parfois, un mariage parfait cache une mensonge parfait. Et vous, connaissez-vous vraiment vos amis ? »
Et puis la météo pourrie de cet hiver m’a fait acheter Une pluie sans fin de Michael Farris Smith, dont j’ai lu le deuxième roman en septembre, Nulle part sur la terre, qui n’était pas parfait à mes yeux, mais que j’avais aimé pour son côté road trip.
« Après des années de catastrophes naturelles successives, une frontière a été tracée entre le nord et le sud des États-Unis. Le sud, de la Louisiane à la Floride, est devenu un véritable no man’s land. La région a été évacuée et n’est plus qu’une zone de non-droit ravagée par les tempêtes incessantes. Cohen est l’un des rares qui a choisi de rester. C’est un homme hanté par le décès de sa femme et de leur enfant à naître. Son errance solitaire prend fin lorsqu’il trouve une colonie de survivants menée par un prêcheur fanatique qui retient prisonnier des femmes et des enfants. Cohen va les libérer et entamer avec eux un dangereux périple vers le nord. »
L’époque de fous dans laquelle on vit m’a donné envie de relire ce classique de la SF qu’est Farenheit 451 de l’immense Ray Bradbury. : « 451 degrés Farenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Dans une société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Le pompier Montag se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé. » C’est un livre qui a été écrit en 1953.
Qui me suit depuis longtemps connaît mon affection pour la littérature islandaise. Je suis tombée sur Tourner la page, d’Au∂ur Jónsdóttir : « Eyja, 23 ans, est une jeune fille merveilleuse mais qui fait toujours les mauvais choix. Comme celui de quitter Reykjavik et d’épouser un ivrogne de l’âge de ses parents, qui empoisonne son quotidien. Parce qu’elle pense qu’elle mérite mieux que ça, sa grand-mère, déterminée à la bousculer, lui offre un nouveau départ : 100 000 couronnes dans une enveloppe si elle quitte son mari et accepte de partir en Suède avec Runa, son audacieuse cousine des fjords. Il est grand temps pour Eyja de prendre soin d’elle, d’oublier, de reprendre l’écriture de son roman entamé depuis des années. Et peut-être enfin de tourner la page. » Un roman qui m’accompagnera dans mon road trip islandais (si tout va bien) au cas où je n’arriverai pas à le lire avant mon départ. Ben oui, j’ai cassé ma tirelire pour découvrir ce pays dont je rêve depuis longtemps, à travers les romans et les polars. Je rêve déjà de mes randos et de ce que je vais manger dans les endroits reculés (glurps !).
Le hasard m’a mis entre les mains Amelia de Kimerbely McCreight, dont j’ai souvent vu la couverture dans la presse et sur internet mais sans vraiment y faire attention. La quatrième de couverture a retenu mon attention :
« A New York, Kate élève seule sa fille de quinze ans, Amelia. Très proches, elles n’ont pas de secrets l’une pour l’autre. Jusqu’à ce matin d’octobre, où elle reçoit un appel du lycée qui lui demande de venir de toute urgence. Elle ne reverra plus jamais Amelia : celle-ci a sauté du toit de l’établissement. Rongée par le chagrin, Kate plonge dans le désespoir et incompréhension. Pourquoi une adolescente en apparence épanouie s’est-elle donné la mort ? Mais un jour, Kate reçoit un message anonyme qui remet tout en question : « Amelia n’a pas sauté. » Obsédée par cette révélation, elle s’immisce dans la vie privée de sa fille et découvre, à travers les réseaux sociaux, les mails et les SMS d’Amelia, une réalité terrible, un véritable monde parallèle qu’elle n’aurait jamais pu imaginer. » J’ai un peu hésité en me disant que je n’allais peut-être rien découvrir de nouveau. Mais bon, à voir. Ca m’intéresse.
J’en ai déjà parlé et le livre est précommandé en ebook dans ma liseuse, à ne pas manquer : l’Irlandaise et féministe Louise O’Neill, traduite pour la première fois en France, pour son roman Une fille facile à paraître en mai aux éditions Stéphan Marsan.«
« « Emma a dix-huit ans, c’est la plus jolie fille du lycée. En plus d’être belle, elle est pleine d’espoir en l’avenir. Cette nuit-là, il y a une fête, et tous les regards sont braqués sur elle.
Le lendemain matin, ses parents la retrouvent inanimée devant la maison. Elle ne se souvient de rien. Tous les autres sont au courant. Les photographies prises au cours de la soirée circulent sur les réseaux sociaux, dévoilant en détail ce qu’Emma a subi. Les réactions haineuses ne se font pas attendre ; les gens refusent parfois de voir ce qu’ils ont sous les yeux. La vie d’Emma est brisée ? Certains diront qu’elle l’a bien cherché. »
« Un roman essentiel, à mettre entre toutes les mains. » The Guardian
« Un livre foudroyant, éclairant et incontournable sur la culture du viol.» Elle
« Courageux et incroyablement bien mené. » Irish Times
« Aussi fascinant qu’essentiel. » New York Times
Voilà pour mes achats personnels, en plus de tout ce que j’ai déjà chroniqué et qui s’est incrusté entre le précédent Book Haul et celui-ci . 🙂
Côté service presse, je suis bien gâtée ! Ca me promet une fin de printemps bien occupée et un début d’été studieux ! 🙂 🙂
Le Serpent à Plumes m’a présenté quelques nouveautés de leur catalogue. J’ai choisir de découvrir une auteure sénégalaise : Aminata Sow Fall, avec L’empire des mensonges. De la littérature francophone qu’on connaît peu voire pas en France. C’est l’occasion de la découvrir. J’ai commencé. J’avoue que j’ai un peu du mal. Mais il faut dire que toutes les conditions de lecture n’étaient pas réunies : dans le RER surbondé par ces temps de grève massive des cheminots, c’est pas top ! Je l’ai posé pour le reprendre un peu plus tard. J’espère que l’éditeur comprendra. En tout cas, une chose est sûre : c’est très bien écrit !
Du côté des éditions de la Table Ronde, je suis aux anges ! Je viens de recevoir Croquis d’une vie de bohème de Lesley Blanch, qui épousa Romain Gary en 1945. Elle fut illustratrice, décoratrice de théâtre, chroniqueuse et voyageuse indépendante. Je pense que je vais me régaler. L’objet livre est magnifique et en plus il y a un sublime marque page. Je ne suis pas déçue d’avoir choisi ce livre qui va me permettre de découvrir quelqu’un dont j’ignore tout. Par contre, depuis que j’ai découvert Roman Gary en Lituanie il y a quelques années qui est vraiment l’icône littéraire du pays, je suis attirée par ce qui touche de près ou de loin à sa vie (et j’ai adoré le film qui a été tiré de La promesse de l’aube, même si le personnage de sa mère a été un peu déformé mais n’est pas pour autant faux).
Ce magnifique ouvrage sort en librairie le 19 avril.
Un peu plus tard, en mai, toujours aux éditions de la Table Ronde, j’ai choisi de découvrir un Daphné du Maurier dont je n’avais jamais entendu parler : Le monde infernal de Branwell Brontë , dans la belle collection « Petit Quai Voltaire » (à paraître le 24 mai) 🙂 🙂 🙂 . Je vais donc poursuivre ma découverte de cette famille Brontë qui reste ancrée dans ma mémoire depuis que je peux visualiser l’endroit où elle a vécu et aussi depuis que j’ai lu les Lettres choisies l’an dernier, collection « Quai Voltaire ». Mais ici à travers une fiction et pas de n’importe qui !
J’ai voulu découvrir aussi Carnets Montparnasse 1971-1980 de Shirley Goldfarb qui sort le 24 mai également.
Dans le registre Littérature jeunesse, j’ai choisi chez Flammarion Jeunesse un carnet d’activité, qui apparemment est bien plus qu’un cahier de vacances : Réveille la fille géniale qui est en toi ! d’Anne Kalichy (auteure et éditrice) et Aurélie Buridans (graphiste). C’est un carnet de conseils et d’activités dans la tendance des blogs beauté, cuisine, déco, avec des tutos cuisine, écriture, jeux, quiz, tests etc. A partir de 12 ans. Je devrais tenir le choc !
Je remercie vivement ces éditeurs pour leur confiance. Je suis hyper heureuse !
En ce moment, je termine Eliza et ses monstres de Francesca Zappia (litté ado/YA) et Vernon Subutex, (tome 1) de Virginie Despentes que j’aime beaucoup pour sa causticité, son style sans détour et son franc parler. Et sa vérité. Humour noir a gogo.
Et puis c’est tout. 🙂