Une mini-chronique pour deux textes parus dans la collection de poche des éditons de La Table Ronde, « la non pareille », nom donné en référence « à l’un des plus petits corps typographiques (6 pts) ». Deux nouvelles dans un format ultra léger mais qui contient néanmoins des textes forts. Chacun à leur manière.
Tout d’abord un coup de coeur pour Halfon, Boy d’Eduardo Halfon (traduit par Davifd Fauquemberg . C’est la deuxième fois que je lis la prose de cet auteur et la deuxième fois que je suis absolument emballée par la qualité de son écriture. Un beau texte, tendre et poétique, un hommage à la paternité et au travail de traducteur, mais aussi un questionnement : devenir père ou traducteur est-ce quelque chose qui s’apprend ? Un texte d’amour à l’enfant à naître. Bien évidemment.
Emma Cline, l’auteure du fameux The Girls revient avec un texte qui claque et démythifie en quelques pages Los Angeles, dans une nouvelle éponyme, traduite par Jean Esch. Sachez-le, cette ville dévore les rêves des jeunes filles qui veulent devenir actrice.
« Arrête, dit l’homme. Tu ne fais qu’aggraver les choses. »
Je reviendrai vers cette collection d’un format inédit. 🙂
Je crois qu’il y a un Sylvia Plath qui a paru il y a quelques mois.
Merci aux éditions de La Table Ronde.
Mes 6e et 7e lectures de la rentrée littéraire.
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