Moisson irlandaise de printemps

Pas trop dans le coin depuis 2 semaines pour cause d’emploi du temps qui déborde un peu trop. Mais HEUREUSEMENT,  la littérature irlandaise est toujours le meilleur des refuges pour se détendre, se fendre la poire assez souvent, avec le talent pour l’humour noir qu’on lui connaît. Et se consoler de ne finalement pas pouvoir aller à St Malo pour Etonnants Voyageurs avec l’Irlande comme pays invité et une belle brochette d’auteurs : Donal Ryan, Louise Kennedy, Michèle Gallen, Jan Carson…. Dommage !

Bref, mes yeux ont été en quête de doudoux littéraires.  Le mois de mai est propice au muguet et à une certaine floraison irlandaise sur les étals des libraires. L’occasion de faire une petit chronique fainéante pour montrer mes trouvailles de printemps :

Traduit par Marie Hermet

Soleil oblique et autres histoires irlandaises de Donal Ryan. Je l’attendais,  le nouveau Donal Ryan, depuis presque 2 ans !!! C’est un recueil de nouvelles, ou plutôt de « novella », dont certaines ont déjà été publiées dans divers ouvrages en Irlande et dans un livre publié en 2015 en VO. Si vous êtes réfractaire au genre de la nouvelle,  peu populaire en France mais tellement en Irlande et dans les pays anglophones (Grande-Bretagne, USA), je vous rassure tout de suite : vous ne pourrez qu’adhérer totalement à celles de Donal Ryan (j’ai lu le livre aux 3/4 et une chronique est à venir). Des mini-romans (c’est pour cela que j’ai employé le terme de « novella », inconnu en France = grosse nouvelle ou petit roman). L’éditeur a choisi « histoires irlandaises », c’est vraiment ça. Vous plongez en Irlande dans des instantanés de vie. Je me régale… Traduit par Marie Hermet qui, comme moi, connaît très bien l’Irlande. Donc on est d’accord des petits détails qui font la différence. 🤗 J’ai aussi commencé depuis un moment en V.O. la lecture de Strange flowers (2020 – pas encore publié en France). C’est là que je me suis aperçu que Ryan avait un côté « proustien » avec ses longues phrases, pas du tout ennuyeuses, pas du tout comme du Proust non plus niveau style (on ne peut pas dire qu’on se fend la gueule en lisant du Proust ) mais que je n’avais pas remarquées auparavant. Ravie par ailleurs d’avoir gagné un exemplaire dédicacé que je vais offrir à quelqu’un que je connais bien, peut-être que j’organiserai un concours pour faire gagner l’exemplaire que j’ai acheté…

Surprise de tomber sur du théâtre écrit par Edna O’Brien avec Femmes de Joyce

La plume de Billy O’Callaghan m’a été conseillée par un agent littéraire. Jamais lu. Son premier roman Les amants de Coney Island ne m’attirait pas plus que ça. A suivre. Mais j’avoue que j’ai un sourcil en accent circonflexe. Pas par rapport au livre. Va pour Parfois le silence est une prière. Mais l’oubli c’est quoi ? Un caca mou, vert et glissant qui peut vous renvoyer dans l’anonymat…

Traduit par Carine Chichereau

Comme tous les ans, un nouveau John Boyne, avec La vie en fuite (rien que ça! ) J’ai été tellement déçue par L’audacieux Monsieur Swift, que j’ai du mal à revenir vers cet auteur. Je lui fais un peu la gueule sans qu’il le sache, quoi.😄

Je mets au fur et à mesure la liste des publications sur Babelio ICI, n’hésitez pas à y faire un tour et à liker pour le rendre visible. Beaucoup de fiches n’existent pas, donc je suis obligée de les créer. C’est long et fastidieux. Je ne comprends pas Babelio qui se targue d’être un grand réseau social de lecture mais où il manque des nouveautés qui gagnent à être vues.

A propos Maeve

Blogueuse littéraire depuis 2009, lectrice compulsive depuis l'âge de 6 ans ^_^ .
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