Rentrée littéraire, troisième épisode ! 🙂
Ca continue en force avec de la littérature irlandaise et des petits nouveaux découverts un peu par hasard !
Je découvre actuellement la plume échevelée du Belfastois Paul McVeigh, avec Un bon garçon, aux éditions Philippe Rey, qui, pour l’instant, me fait beaucoup rire.
Extrait éditeur : « Irlande du Nord, fin des années 80, en plein conflit entre catholiques et protestants à Ardoyne, quartier difficile de Belfast. Mickey, le narrateur, vit sa dernière journée à l’école primaire avant les vacances d’été. Bon élève, il se réjouit d’avoir été admis dans une Grammar school – collège « d’élite » –, et d’échapper ainsi à ses condisciples actuels. Mais, lors d’un surréaliste rendez- vous chez le directeur, il apprend que son père a dépensé l’argent censé payer sa scolarité. Ce sera donc St. Gabriel, le collège de base fréquenté par son grand frère et tous les gamins du coin. »
Une autre découverte pour moi : Mary Morrissy avec Les révolutions de Bella Casey, aux Editions de la Table Ronde. Un petit tour dans l’Irlande du XIXe siècle ne pouvait que m’attirer… Et hop, un de plus dans ma PAL 🙂 .
Extrait éditeur : « Bella Casey, aînée d’une fratrie protestante irlandaise, a tôt fait de comprendre que l’étude est le meilleur moyen de s’arracher à son sort en cette fin de dix-neuvième siècle. La musique, la littérature, l’école normale ― autant d’échappatoires pour cette jeune fille intelligente et ambitieuse qui doit faire fi des brimades de sa mère. La future institutrice a d’humbles projets : épouser un homme attentionné, avoir des enfants, préserver le lien avec son petit frère Jack, le miraculé. Mais la vie n’est pas toujours comme on l’espère. »
Et puis, je l’ai déjà annoncé mais maintenant j’ai une quatrième de couverture qui évoque le sujet du nouveau polar de Sam Millar : Un sale hiver aux éditions du Seuil. Une plume de Belfast (encore), bourrée d’humour, bien qu’elle fasse dans le noir de chez noir. Le troisième volume des aventures de Karl Kane.
Extrait éditeur : « Un sale hiver aborde la question de la vengeance : comment vivre avec soi-même lorsqu’on envisage de passer à l’acte, ou après qu’on a franchi le pas ? Qu’est-ce qui pousse un être humain à en tuer un autre, froidement, avec la conviction que ce geste est justifié ? C’est au lecteur d’en décider. Il neige fort sur Belfast quand tôt le matin, en allant chercher le lait et les journaux sur son paillasson, Karl Kane trouve porte une main sectionnée devant sa porte. »
Enfin, un roman qui n’est pas une nouveauté mais que je viens de découvrir en fouillant sur le net et dont personne n’a parlé : Bohane, sombre cité de Kevin Barry aux éditions Actes Sud, publié en 2015 :
Extrait éditeur : « 2053. Loin de sa grandeur d’autrefois, la ville de Bohane, sur la côte ouest de l’Irlande, est à genoux, gangrenée par le vice et partagée selon des lignes tribales. Des poches bourgeoises subsistent, mais c’est dans les bas-fonds et les arrière-cours de Smoketown, dans les tours du quartier de Northside Rises et les sinistres marais du Big Nothin’ que bat le coeur de la cité. Pendant des années, Logan Hartnett, le boss du gang Hartnett Fancy toujours tiré à quatre épingles, a maintenu la ville sous sa poigne. Mais le vent de la discorde se lève : on raconte que son vieil ennemi est de retour en ville ; ses fidèles hommes de main commencent à faire preuve d’ambition ; et sa moitié voudrait qu’il raccroche et file droit… Tout ça sans compter sa mère. Roman visionnaire qui mêle de nombreuses influences, du cinéma au roman graphique et des légendes celtiques aux sagas, Bohane, sombre cité s’inscrit au coeur de la littérature irlandaise. »
On m’a soufflé que Bohane, en vrai c’est Limerick ! Ca ne peut donc que m’intéresser puisque c’est ma ville d’adoption… Je suis donc hyper-intriguée !
Pour terminer, un petit tour aux USA, avec le retour de Patti Smith, écrivain de talent dont j’avais dévoré Just Kids il y a quelques années et découvert une artiste hors du commun, au-delà de l’icône du rock dont je ne connaissais à peu près que le nom.
Elle revient avec un livre, un road trip : M Train, aux éditions Gallimard.
Extrait éditeur : « Patti Smith a qualifié ce livre de «carte de mon existence». En dix-huit «stations», elle nous entraîne dans un voyage qui traverse le paysage de ses aspirations et de son inspiration, par le prisme des cafés et autres lieux qu’elle a visités de par le globe.
M Train débute au ‘Ino, le petit bar de Greenwich Village où elle va chaque matin boire son café noir, méditer sur le monde tel qu’il est ou tel qu’il fut, et écrire dans son carnet.
Cerise sur le gâteau pour moi : j’ai eu la chance d’avoir une place pour la rencontre-débat au théâtre de la Bastille à l’occasion de la sortie du livre. Il y avait trois heures de file d’attente à la librairie Gallimard mardi dernier où elle dédicaçait son livre. Apparemment, pour ce soir c’est complet. Je ne me doutais pas trois secondes qu’il y aurait une cohue pareille. Je n’aime pas la foule mais le reste prend le dessus ! 🙂
Un beau printemps littéraire en perspective.