Je suis encore dans la rentrée littéraire d’automne dont j’ai lu une vingtaine de livres, (dont deux romans irlandais) qu’une nouvelle avalanche se profile à l’horizon ! On ne peut pas trop s’en plaindre non plus, d’autant qu’en matière de littérature irlandaise, ça s’annonce très prometteur, avec des livres attendus de longue date, des surprises et des revenants ! Je vous propose juste ma sélection pour la rentrée irlandaise d’hiver, le blog n’étant pas un catalogue fourgue-tout et n’importe quoi ! 🙂
Le 10 janvier, aux éditions de La Table Ronde, Michèle Forbes est de retour avec Edith & Oliver (traduit par Anouck Neuhoff). Je suis assez impatiente, j’avoue.
Présentation éditeur : « Belfast, 1906. Edith tombe follement amoureuse d’Oliver, un illusionniste ambitieux qu’elle croise un soir de fête trop arrosée et retrouve le lendemain sur scène, où elle doit l’accompagner au piano. Mais c’est sur la jetée de Dun Laoghaire, bien des années plus tard, que
s’ouvre le roman. Edith y attend, avec sa fille, le bateau qui les emmènera en Angleterre et contemple à regret le pays où elle laisse son mari après avoir tout tenté pour le sauver de ses démons et le soutenir à une époque où le music-hall pâtit de l’arrivée du cinéma. »
Par la même occasion, le même jour, sort au format poche (collection « La petite vermillon » son premier roman, Phalène Fantôme, chroniqué ici même.
Paul Lynch, dont on attendait la parution en France depuis plus d’un an de Grace, eh bien le voilà qui arrive le 2 janvier aux Editions Albin-Michel (traduit par Marina Boraso). J’espère bien le voir au Centre culturel irlandais, dont je doute à peine qu’il n’y soit pas. 🙂 Sur le site de l’éditeur, j’ai vu une dédicace le 18 janvier à la librairie Mille Pages de Vincennes (à 19h). J’ai lu tous ses précédents romans (Un ciel rouge le matin et La neige noire, dont vous retrouverez les chroniques ici
Présentation éditeur : « Irlande, 1845. Par un froid matin d’octobre, alors que la Grande Famine ravage le pays, la jeune Grace est envoyée sur les routes par sa mère pour tenter de trouver du travail et survivre. En quittant son village de Blackmountain camouflée dans des vêtements d’homme, et accompagnée de son petit frère qui la rejoint en secret, l’adolescente entreprend un véritable périple, du Donegal à Limerick, au cœur d’un paysage apocalyptique. Celui d’une terre où chaque être humain est prêt à tuer pour une miette de pain.pour une miette de pain. »
Un petit nouveau en France mais que j’ai écouté parlé de Solar Bones en mars 2017 au Festival franco-irlandais organisé par le Centre culturel irlandais : Mike McCormak. Publié pour la première fois, chez Grasset, avec D’os et de lumière (traduit par Nicolas Richard), qui paraît le 9 janvier.
Présentation éditeur : « Marcus Conway est assis devant la table de sa cuisine, un sandwich et un verre de lait posés sur la nappe blanche. Il lit son journal et écoute la radio dans la maison vide, sa femme et ses deux enfants sont absents. Il est midi et les cloches sonnent l’Angelus, nous sommes le 2 novembre dans le village de Louisburgh, en Irlande. Pendant une heure, jusqu’au prochain bulletin d’information, Marcus se remémore sa vie depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte, sa vie de fils, de mari, de père, d’ingénieur du génie civil. Il désosse son passé comme il observe les ponts, d’un regard aussi rationnel qu’émerveillé. Il se souvient également des épreuves qu’il a traversées comme son combat contre la petite corruption locale qui menace sans cesse de mettre en péril la qualité de son travail, et donc la sécurité de ses concitoyens. »
Le 3 janvier paraîtra un roman de Colm Toibin, qui j’avoue, me fait un peu peur. Mais bon, pourquoi pas ? Je n’ai pas lu beaucoup de livres de lui, ce n’est pas mon auteur irlandais de prédilection, même si j’ai beaucoup aimé Brooklyn, qui est le plus populaire et peut-être le plus facile d’accès aussi. Maison des rumeurs, un titre qui intrigue, alors pourquoi pas. A voir, même si c’est encore une reprise de mythe et que c’est un procédé littéraire vieux comme le monde. Présentation éditeur : « Après le sacrifice de sa fille, une mère fomente la mise à mort de l’assassin. Enragée, elle crie sa joie de venger son enfant. Puis son fils est enlevé et passe des années en exil où, dans un douloureux monologue intérieur, il revit le meurtre de sa soeur. Au foyer, il ne reste qu’une fille, obsédée jusqu’à la folie par la place démesurée qu’occupent les disparus dans le coeur de leur mère. Clytemnestre, Oreste, Électre. Ils mêlent leurs voix en un choeur tragique pour raconter ce drame. » Il ne fera pas partie de mes priorités .
Voilà, il y a de quoi s’occuper !
J’ai le dernier Lisa McInerney dans ma PAL depuis octobre, qui attend bien sagement un peu de temps à lui consacrer et le dernier John Boyne dans ma liseuse. Malgré le Grand Prix Elle, j’arrive à lire quelques livres en dehors… Je rêve de trouver Paul Lynch ou Michèle Forbes dans les livres qui nous seront proposés en lecture pour le prix en 2019 🙂
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Prochaine chronique : Asta, de Jon Kalman Stefansson, que j’ai dévoré pour le Grand Prix des Lectrices ELLE. Le troisième roman que je lis de l’auteur, qui ne fait que confirmer son talent. J’ai lu plus de 7 livres, pour la plupart des pavés le mois dernier. Je les ai « chroniqués » pour Elle dans le cadre du Prix, dans le timing. Il y avait, dans les bonnes surprises, catégorie roman : La maison parmi les arbres de Julia Glass, dont je découvre la plume, un roman exigeant mais envoûtant aussi, qui est un bel hommage à la littérature jeunesse, entre autres. Et puis Suzanne, de Frédéric Pommier, roman tendre, drôle, mais aussi un coup de griffe sur les conditions de vie de nos aïeux dans les EHPAD et autres maison « seniors », en France. Je suis contente que ces livres soient sortis sélectionnés par mon jury (contre toute attente pour le roman, car je pensais que Les heures rouges de Leni Zumas sortirait vainqueur et il est très bon aussi).
J’avais beaucoup aimé « Phalène fantôme » donc me réjouis d’une nouvelle traduction d’un M. Forbes. Toibin, j’adore – mais pas sûr que celui-ci me tentera. McCormack, je ne connais pas mais suis tentée.
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Je suis intriguée par le McCormak aussi, d’autant qu’il était intéressant à écouter. Très bon le 1er roman de Michèle Forbes, alors j’ai hâte de découvrir le 2e !
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