Rentrée littéraire irlandaise automne 2018

Certains ont déjà la chance de pouvoir plier les bagages direction le repos et préparent les livres qui les accompagneront. Pourtant, je peux vous dire que la rentrée littéraire d’automne pointe déjà son nez dans les boîtes aux lettres des blogueurs et dans les catalogues des éditeurs.
L’occasion fait le larron, voici mes trouvailles irlandaises et il y en aura certainement d’autres, mais je me contente de ce qui me paraît intéressant et que j’ai l’intention de lire, ce blog n’étant pas un catalogue ! 🙂 J’ajouterai mes trouvailles au fur et à mesure, si d’autres se présentent, dignes d’intérêt.

Le 23 août Roddy Doyle revient – et ça fait du bien de le revoir!-, avec Smile  (traduit par Christophe Mercier) :

 

Présentation éditeur : « Victor Forde vient de se séparer de sa compagne, Rachel Carey, le grand amour de sa vie. Il retourne vivre dans le quartier dublinois de son enfance, près de la mer, où il s’installe dans un immeuble moderne abritant essentiellement des émigrés d’Europe de l’Est. Il se force à se rendre tous les soirs dans le même pub, comme «on irait à la salle de sport ou à la messe». Il y rencontre un certain Ed Fitzpatrick, qui lui assure être un ancien camarade de classe. Il ne se souvient pas de lui mais a une sensation désagréable en sa présence, sans réussir à s’expliquer pourquoi. Ils se croisent régulièrement au pub : Ed recherche une complicité, il revient sans cesse sur leur passé d’écoliers chez les frères chrétiens. 
Victor se bat avec sa mémoire et refuse de toute évidence des pans entiers de son passé. Ed Fitzpatrick, suspect, voire sinistre, agit sur lui comme un révélateur et l’oblige à affronter la réalité. »

Celles et ceux qui ont lu et apprécié (comme moi), le premier roman de Lisa McInerney l’an dernier seront ravis d’en lire la suite, avec Miracles du sang. (traduit par Catherine Richard-Mas) à partir du 6 septembre. Attention, humour qui déménage chez cette auteure !

Le 13 septembre, un nouvel auteur irlandais arrive en France, aux éditions Sabine Wespieser (éditrice de Nuala O’Faolain, Edna O’Brien, Claire Keggan, vous voyez, que du bon aussi !) Donc, bienvenue à Conor O’Callaghan avec Rien d’autre sur terre (traduit par Mona de Pracontal) !

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Je reprends la biographie éditeur pour vous présenter l’auteur :
« Conor O’Callaghan, né en 1968 à Newry, en Irlande du Nord, a grandi à Dundalk, une petite ville proche de la frontière. il partage aujourd’hui son temps entre Dublin et l’université de Sheffield, où il enseigne. Poète reconnu, il a publié en Irlande et aux États-Unis cinq recueils depuis 1993, et dirigé un important festival de poésie en Irlande. Nothing on Earth (Rien d’autre sur terre) est son premier roman, paru en anglais en 2016. »

Extrait de la présentation éditeur du roman : « Quand il ouvre à la gamine terrifiée par la disparition de son père, le prêtre et narrateur de ce troublant premier roman en sait déjà long sur elle. Le village entier se perd en conjectures sur cette famille pas comme les autres, revenue depuis peu en Irlande et installée dans le pavillon-témoin du lotissement en construction. 
Mais personne ne les connaît vraiment. Les bribes de confidences livrées par la petite fille, dans son anglais aux intonations bizarres, n’en révéleront pas beaucoup plus sur l’atmosphère inquiétante de la maison : les portes y claquent sans raison, l’électricité est subitement coupée, des objets se volatilisent, avant les habitants eux-mêmes… Tout cela sous une chaleur caniculaire, où le temps s’étire en d’insolites séances de bronzage, où des mots apparaissent, écrits sur la poussière des fenêtres, et où l’irrespirable air nocturne est empli de bruits étranges (…). »

Et puis, grosse surprise : j’ai lu plusieurs romans jeunesse de John Boyne et voici, je crois son premier roman en littérature blanche : Les fureurs invisibles du coeur  (traduit par Sophie Aslanides) paraît le 22 août aux éditions JC Lattès  :

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Présentation éditeur : « Cyril Avery n’est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais – ou du moins, c’est ce que lui répètent ses parents adoptifs. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui est-il ?
Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif d’un couple dublinois aisé et excentrique par l’entremise d’une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans la vie, avec pour seul et précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune Julian Woodbead, un garçon infiniment plus fascinant et dangereux.
Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher qui il est et d’où il vient – et pendant près de trois quarts de siècle, il va se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien plus encore.
Dans cette œuvre sublime, John Boyne fait revivre l’histoire de l’Irlande des années 1940 à nos jours à travers les yeux de son héros. Les Fureurs invisibles du cœur est un roman qui nous fait rire et pleurer, et nous rappelle le pouvoir de rédemption de l’âme humaine. »

Trouvaille intéressante du mois d’août : Jo Spain, dont le premier polar traduit sera disponible en septembre ! J’ai hâte de lire cette nouvelle auteure irlandaise, qui sera d’ailleurs présente au premier festival du polar irlandais au Centre culturel Irlandais, à Paris. Youpi ! Pour plus d’infos, c’est ici.
Le visuel de l’édition française n’est pas encore disponible, donc je vous mets la VO :
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Voilà de quoi contenter lecteurs et lectrices affamés de bons plans littéraires irlandais ! J’espère en voir au moins un dans ma PAL pour le Grand Prix ELLE ou avoir la joie d’en découvrir un autre par ce biais (fingers crossed !)

Et pour terminer un petit bilan perso de toutes mes lectures de nouveautés irlandaises depuis la précédente rentrée littéraire de l’automne 2017 dont vous trouverez les chroniques, évidemment :

Hérésies glorieuses, de Lisa McInerney ;
Des jours sans fin,  de mon chouchou Sebastian Barry ;
Killarney Blues, de Colin O’Sullivan ;
Dans la nuit fauve, de Sara Baume ;
Les étoiles silencieuses, de Laura McVeigh ;
Une fille facile, de Louise O’Neill
(J’ajoute la BD adapté de Mon traître, de Sorj Chalandon)
J’ai lu aussi , avec quelques mois de retard Au scalpel, de Sam Millar paru en avril 2017, soit juste avant la précédente rentrée littéraire d’automne.

Et ce ne fut que de l’excellente pioche ! J’ai donc hâte de replonger dans d’autres découvertes littéraires irlandaises, sachant qu’avec le Grand Prix, ça ne va pas être facile non plus et que mon challenge PAL Irlandaise est un flop absolu, puisque j’ai à peine commencé le recueil de nouvelles Les amants de Liam O’Flaherty qui est pourtant excellent.  Il faudrait me greffer deux yeux en plus, un cerveau et me rallonger les journées ! Mais j’ai bon espoir !

En ce moment je suis littérairement en Islande et je vous en reparle bientôt…

 

A propos Maeve

Blogueuse littéraire depuis 2009, lectrice compulsive depuis l'âge de 6 ans ^_^ .
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