Un petit billet qui sera mis à jour au fur et à mesure sur mes repérages en matière de littérature irlandaise après la Fin du Monde, c’est-à-dire, le 13 mars dernier où tout a sérieusement commencé à partir en vrille à cause de ce virus encore mystérieux dont on taira le nom. 🙂
Il faut que le monde du Livre renaisse de ses cendres. C’est pas du gâteau ! Mais quand on est un grand lecteur (du moins un lecteur qui lit plus que la moyenne nationale), on ne peut pas croire à un pays où les livres ne paraîtraient quasiment plus faute de moyens, où les librairies fermeraient toutes les unes derrière les autres. C’est même juste impossible. Alors, même si très franchement il est encore compliqué pour beaucoup de se rendre en librairie (ben vouais, tout le monde n’a pas la chance d’avoir une librairie au pied de chez soi, il faut aussi le hurler haut et fort pour que dans toutes les villes de pays, il y ait au moins une librairie plutôt qu’un bar à ongles, si vous voyez ce que je veux dire…!) , ça n’empêche pas de commencer à s’intéresser aux publications « post-confinement ». Essentiellement en matière de littérature irlandaise car, sérieux, j’ai fini de lire toutes les parutions de l’an dernier qui traînaient chez moi. Je commence à trouver le temps long…. Ok, on peut lire les parutions plus anciennes, mais il manque un peu de croustillant dans la vie, non, sans nouvelles parutions irlandaises ?
Tout d’abord un anachronisme par rapport au titre de la chronique : un « pauvre » roman paru juste avant la Fin du Monde (que j’ai acheté en version électronique et qui sera ma prochaine lecture) : Le chant de la Pluie, de Sue Hubbard, aux éditions Mercure de France, traduit par Antoine Bargel (paru le 12 mars, pas de pot, ou du pot ? )
Présentation éditeur : « C’est sur la côte ouest de l’Irlande, au sein d’une nature sauvage, âpre et magnifique à la fois, que Martha, qui vit et enseigne à Londres, est venue faire le point sur sa vie. Son mari, irlandais, brutalement décédé, possédait là-bas un cottage, dans son village natal, face à l’océan et aux inquiétantes îles Skellig. Il y allait souvent – seul? – et elle plus rarement.
Il y a la pluie, les embruns, les feux de tourbe, d’incroyables couchers de soleil, les pubs enfumés où tout le monde chante de vieilles balades. Et des rencontres, souvent inattendues… »
Encore une nouvelle plume parue en France en avril : Dans la joie et la bonne humeur de Nicole Flattery (traduite par Madeleine Nasalik), aux Editions de L’Olivier. C’est- un recueil de nouvelles
Présentation éditeur : « Lors d’un été caniculaire marqué par une invasion de mouches, une adolescente connaît ses premiers émois auprès d’un ouvrier australien engagé par son père.
Une enseignante explore les vicissitudes des rencontres amoureuses en ligne alors que la fin du monde approche.
Un ancien mannequin revient dans sa ville natale pour travailler dans un lieu qui n’a de station-service que le nom…
Les huit nouvelles de Dans la joie et la bonne humeur déroutent et interrogent. Si les femmes qu’elles mettent en scène sont souvent cantonnées à des rôles trop étriqués pour elles, elles ne sont pourtant jamais dupes. »
Le très attendu Andrew Meehan, avec A la première étoile aux éditions JoëlleLosfeld à paraître le 4 juin (traduit par Elisabeth Peellaert).
Présentation éditeur : « C’est l’été à Paris. Une jeune fille revient à elle dans la cuisine du restaurant où elle travaille. Amnésie : elle ne se souvient plus de rien, et son accent irlandais est le seul indice qu’elle possède. Commence un jeu de piste dans lequel elle tente de retrouver son identité, lorsque tout à coup elle voit surgir un homme au visage familier à la sortie d’une boulangerie. »
Elle va alors essayer de retrouver cet homme mystérieux. Cessant de se rendre au travail, elle se met dans des situations absurdes, tantôt cocasses et tantôt plus délicates, pendant que sont révélées au lecteur des scènes de la vie qu’elle a oubliée. L’histoire est construite à la manière d’un puzzle, et l’intrigue se resserre à mesure que l’héroïne perd pied… »
Une grosse surprise pour le mois de novembre (j’en reparlerai dans le billet de rentrée littéraire), avec, après des années de silence, le retour de Claire Keegan ! Oui, oui ! Ce genre de petites choses sort le 4 novembre aux éditions Sabine Wespieser (traduit par Jacquelin Odin)
Extrait présentation éditeur : « Dans une petite ville de l’Irlande rurale, Bill Furlong, le marchand de bois et charbon, s’active à honorer ses commandes de fin d’année. Aujourd’hui à la tête d’une petite entreprise et père de famille, il a tracé seul son chemin : accueilli dans la maison où sa mère, enceinte à quinze ans, était domestique, il a eu plus de chance que d’autres enfants.
En cette veille de Noël, il va déposer sa livraison au couvent où les sœurs du Bon Pasteur – sous prétexte de les éduquer – exploitent à des travaux de blanchisserie des « filles de mauvaise vie » ».
Je sais qu’un livre de Dermot Bolger était prévu à la rentrée d’automne (à suivre), mais également Sinead Gleeson (auteure la veine d’Emilie Pine)… Je ne sais pas si c’est maintenu ou pas. Fingers crossed ! Sinon, ben je sais ce que je ferai lors de mon prochain départ irlandais (mais quand ? 😦 ).
Autres repérages hors littérature irlandaise : les fans de Sex and the City seront ravis avec la parution de la suite, avec une héroïne qui a pris de la bouteille ! No sex in the City ? de Candace Bushnell (traduit par Marie Hermet ) paraît chez Albin Michel le
17 juin. Si vous voulez vous fendre un peu la poire, c’est peut-être par là qu’il faut aller voir…
Présentation éditeur : » Si vous pensiez qu’avec le temps Candace Bushnell s’était assagie, vous avez tout faux ! Vingt ans après avoir brisé les tabous et sacrément libéré les mœurs, l’auteure du best-seller légendaire Sex and the City revient… et elle n’a pas pris une ride. Ou presque. Car elle aborde ici les problèmes rencontrés par les quinquas qui se retrouvent seules sur le marché de l’amour. Finie l’ère de la performance, du coup d’un soir et de la frivolité, bienvenue dans le désert du… No Sex in the city ? Avec l’humour et le franc-parler qui la caractérisent, Candace Bushnell nous prouve le contraire, exemples à l’appui et solutions clés en main ! Un livre jubilatoire. »
Aux éditions de La Table Ronde, collection « La non pareille », deux nouveautés qui attirent forcément l’oeil : Alice McDermott, avec Jamais assez, traduit par Cécile Arnaud : « Une langue sur la dernière coulure de caramel dans un pot vide. »
(à paraître le 4 juin)
Et Richard Russo, avec Et m*** ! traduit par Jean Esch, pour une histoire qui se passe au lendemain de l’élection de Donald Trump… J’aime beauoup les détails de l’objet livre…
En librairie le 4 juin également.
Voilà. Le billet sera mis à jour au fur et à mesure que l’horizon littéraire va s’éclaircir. Mais ça donne déjà à voir. 🙂
Littérature islandaise (outre le dernier Arnaldur Indridason qui a rejoint ma PAL, bien évidemment) : Einar Mar Gudmundsson (l’auteur des Rois d’Islande), avec Un été norvégien (traduit par Eric Boury), paru en mai chez Zulma.
Présentation éditeur : « Ils sont jeunes, islandais, pétris d’idéaux, poètes en devenir, fêtards et amateurs de Bob Dylan. Haraldur et Jonni prennent la route. Leur voyage doit les mener jusqu’en Inde, en passant par Rome et les îles grecques. Ils commencent par se faire embaucher dans les montagnes norvégiennes, et squattent chaque fin de semaine à Oslo, où la bière est en vente libre. En cet été 1978, les dernières utopies sont encore bien vivantes, mais peut-être plus pour longtemps. Haraldur écrit ses premiers textes… et tombe amoureux d’Inga.
Roman initiatique, Un été norvégien brosse le portrait d’une Beat Generation nordique en pleine désillusion. Reste la littérature, et l’amour ! »
Très intéressant panorama qui donne envie de lire tes découvertes 🙂 amitiés
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Merci, c’est gentil !
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Merci pour ces bonnes nouvelles de parution 🙂
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Je viens d’en repérer une autre. Je mettrai à jour dès que possible. 😊
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