Il y a quelques mois, je vous avais présenté les parutions irlandaises de l’hiver : eh bien pas le temps de se retourner qu’une nouvelle avalanche de nouveautés arrive avec le printemps ! 🙂
Le Grand Prix des Lectrices Elle arrive à sa fin, je rends ma dernière copie au plus tard le 14 avril (et a priori bien avant !). A moi tous les livres qui se sont empilés pendant 9 mois sur les étagères de ma bibliothèque « irlandaise » et d’autres pays ! Livre Paris n’a pas arrangé les choses non plus ! Je suis allée voir Paul Lynch au Centre culturel irlandais en janvier, et je suis repartie avec son dernier roman
(puisque j’ai lu tous les autres, hein ! 😉 ). Bref…., voilà que « mille » nouvelles tentations irlandaise me tombent dessus. Trop dure la vie de lectrice, quand on aime la littérature de l’île d’émeraude ! Je ne sais pas par où commencer, alors j’y vais en vrac…
Le 28 mars : Abattage, de Lisa Harding, aux éditions Joëlle Losfeld, traduit par Christel Gaillard-Paris.
Présentation éditeur : « Nico vit en Moldavie. Quelques semaines avant ses treize ans, son père la retire de l’école et la vend à des trafiquants sexuels. Sammy vit à Dublin, elle a quinze ans et est pleine d’énergie. Sa relation avec sa mère alcoolique est si conflictuelle qu’elle finit par fuguer et par être exploitée dans un bordel. Nico et Samy se rencontrent dans une résidence où sont logées d’autres jeunes fiIles que l’on force à se prostituer. Les scènes de violence sont dépeintes avec une crudité qui n’a rien d’érotique. Abattage documente l’inhumanité du trafic sexuel sans jamais dévier de son objectif premier, celui de raconter une histoire. C’est un livre engagé contre les violences faites aux femmes et particulièrement aux adolescentes. »
Le 3 avril, c’est un nouveau roman de Donal Ryan (dont vous trouverez les chroniques des deux précédents livres ici) qui sera dans toutes les bonnes librairies : Tout ce que nous allons savoir, aux éditions Albin Michel, traduit par Marie Hermet.
Présentation éditeur : « »Martin Toppy est le fils d’un homme célèbre chez les gens du voyage et le père de mon enfant à naître. Il a dix-sept ans, j’en ai trente-trois. J’étais son professeur particulier. »
C’est sur ces mots que s’ouvre le nouveau roman de Donal Ryan. Melody Shee est enceinte de douze semaines lorsqu’elle entreprend l’écriture d’un journal. Hantée par son mariage toxique avec un homme qui l’a quittée en apprenant la vérité sur l’enfant à naître, par le souvenir d’une mère inaccessible et de l’amie d’enfance qu’elle a trahie, Melody doit faire face seule à ses démons. Jusqu’à ce qu’une jeune femme énigmatique entre dans sa vie…
En donnant voix à Melody, Donal Ryan met à nu toute la complexité d’un être à travers le prisme d’une petite ville irlandaise. Ce troublant portrait de femme, qui doit son titre à un magnifique poème de William Butler Yeats, est un roman déchirant sur le mariage et l’adultère, la solitude et l’amitié. »
D’après le communiqué de presse de l’éditeur, Donal Ryan sera à Paris début avril. 🙂
Le 13 mars a paru Les amants de Coney Island, de Billy O’Callaghan, aux éditions Grasset, traduit par Carine Chichereau.
Présentation éditeur : « La tempête de neige qui s’abat sur la presqu’île de Coney Island, en cet après-midi d’hiver, n’empêchera pas Michael et Caitlin de se retrouver dans un petit hôtel comme ils le font une fois par mois depuis un quart de siècle, mais elle confère à leurs retrouvailles une urgence inhabituelle. Michael et Caitlin sont mariés – chacun de son côté. Depuis tant d’années, leur vie est rythmée par ces rendez-vous clandestins et mensuels, toujours à Coney Island – dans le décor étrange et un peu décati d’une station balnéaire aux allures de parc d’attractions –, puisqu’ils n’ont pas eu le courage de divorcer et de laisser derrière eux un quotidien terne. Mais si cet après-midi-là ils feront l’amour comme à chaque fois, ils devront aussi parler de l’avenir, prendre des décisions peut-être. Car Thomas, le mari de Caitlin, sera sans doute muté dans le Midwest, et la femme de Michael, Barbara, est en train de se mourir d’un cancer.
Alors Michael et Caitlin vont-ils enfin oser se projeter dans une vie commune, ou au contraire, vont-ils renoncer ? Pendant que les heures dans cette chambre trop froide s’égrènent, les souvenirs affluent : leur rencontre dans un dancing, le coup de foudre, la mort du bébé de Michael et Barbara, la brève carrière d’écrivain de Caitlin, mais aussi leurs enfances respectives, elle à Brooklyn, lui sur la petite île d’Inishbofin au large du Connemara. Deux êtres qui partagent une intimité radicale dans le secret le plus absolu, deux amants à la croisée des chemins. Et lorsque l’après-midi se finit, tous deux doivent prendre le train du retour…
O’Callaghan exprime avec une précision inouïe la force du lien qui unit un homme et une femme, il y parvient à travers l’évocation à la fois sensuelle et hyperréaliste de l’amour physique. Il dit aussi les rêves et les actes manqués, les renoncements et les regrets, mais il chante surtout, et avant tout, le manque et le désir qui vous brûlent, vous coupent le souffle, vous font vivre. »
Un nouvel auteur traduit, à l’instar de Lisa Harding, que j’ai envie de découvrir ! Je vous ferai un petit topo sur ces écrivains quand je chroniquerai les livres.
Enfin, c’est le retour de Maggie O’Farrell, avec I am, I am, I am, paru le 7 mars aux éditions Belfond, traduit par Sarah Tardy.
J’ai lu tous ses romans, sauf un (Quand tu es parti). Je trouve ses livres inégaux, celui-ci me désarçonne un peu, je l’ai feuilleté, ce ne sera pas ma priorité, j’avoue, mais je suis curieuse…
Présentation éditeur : « Après le succès d’ Assez de bleu dans le ciel, Maggie O’Farrell revient avec un nouveau tour de force littéraire. Poétique, subtile, intense, une œuvre à part qui nous parle tout à la fois de féminisme, de maternité, de violence, de peur et d’amour, portée par une construction vertigineuse. Une romancière à l’apogée de son talent.
Il y a ce cou, qui a manqué être étranglé par un violeur en Écosse.
Il y a ces poumons, qui ont cessé leur œuvre quelques instants dans l’eau glacée.
Il y a ce ventre, meurtri par les traumatismes de l’accouchement…
Dix-sept instants.
Dix-sept petites morts.
Dix-sept résurrections.
Je suis, je suis, je suis.
I am, I am, I am.«
EDIT DU 20/04 : parce que cet auteur est aussi un incontournable de la littérature d’Irlande du Nord. Parution depuis le 3 avril du dernier roman de Stuart Neville, Ceux que nous avons abandonnés, chez Rivages :
Présentation éditeur : « A la mort de leur mère, Ciaran Devine, douze ans, et son frère aîné Thomas avaient été placés dans la famille Rolston. Mais un jour, Mr Rolston est retrouvé chez lui, le crâne enfoncé ; les deux frères sont auprès du corps, ils sont couverts de sang. Ciaran avoue être l’auteur du crime. Sept ans plus tard, Ciaran retrouve la liberté mais Paula Cunningham, son agente de probation, soupçonne qu’il n’a pas dit la vérité. Elle s’en ouvre à l’inspectrice Serena Flanagan qui avait recueilli la confession du jeune garçon. Les deux femmes vont faire remonter à la surface des drames et des blessures qui continuent de ruiner les vies présentes, y compris les leurs. «
Une autre suprise vous attend dans le courant du printemps. Mais chut ! j’en parlerai plus tard ! 😉
En tout cas, pour fêter ce printemps littéraire irlandais, je vous propose de gagner un roman… irlandais, à savoir le premier roman de Michèle Forbes, Phalène fantôme, paru en poche dans la collection « La Petite Vermillon » aux éditions de La Table Ronde, traduit par Anouk Lehoff . Les chroniques des livres de l’auteure sont sur le blog.
Pour ce faire, il suffit :
⇒ de me laisser un commentaire (pour que je puisse vous retrouver),
⇒ de « liker » la page Facebook du blog : https://www.facebook.com/MilleetUneLectures/
⇒ de partager cette chronique en mode public sur Facebook.
Concours réservé à la France métropolitaine, mais ouvert à tous, blogueur ou pas.
Tirage au sort le 31 mars.
Edit : And the winner is Catherine, à qui je souhaite une chouette lecture !
Je viens de finir Assez de bleu dans le ciel, de Maggie O’Farrell… et suis tentée par Les amants de Coney Island.
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Et par le roman de Michele Forbes, j’imagine. 😉
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Je participe pour découvrir le dernier roman de Maggie O’Farrell I am I am car c’est une auteure que j’aime beaucoup. Merci pour ce concours 😋
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Oups je croyais qu’il fallait choisir dans les trois premiers…. Phalène je laisse ma place car je l’ai lu et …… beaucoup aimé 😍
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Oui, j’aime bien ses romans et j’ai adoré le dernier, « Edith & Oliver ». Merci d’être passée par là, en tout cas !
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Oh là là, ton billet me rappelle que le 2e titre de Donal Ryan (dont j’avais beaucoup aimé Le coeur qui tourne) traîne sur mes étagères depuis un sacré bout de temps…
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Ouaip, cet auteur est topissime !
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Je note le O’Callaghan et j’ai acheté le O’Farrell.
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J’ai l’impression que les lecteurs sont obsédés par Maggie O’Farrell, à grands coups de battage médiatique. Pour moi, ses romans sont assez inégaux. Ce n’est pas du tout mon auteure irlandaise préférée…
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And the winner is : Catherine, que je remercie pour sa curiosité littéraire. Je pense que tu ne seras pas déçue ! 😉
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