Traduit par Catherine Eyjolfsson
4e de couverture : « Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s’en rendre compte les dernières paroles d’une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. »
J’ai coupé la 4e de couverture qui à mon goût en dit trop. En plus, la mort et la maladie ne sont pas les thèmes centraux du roman.
En effet, l’Islandaise Audur Ava Olafsdottir propose ici un livre qui est à la fois un conte et un roman d’apprentissage. J’ai absolument adoré l’atmosphère décalée, l’originalité de l’écriture sans chichi et pourtant emplie de poésie et de douceur. Il se dégage de ce livre une impression de fraîcheur et de douceur qui fait vraiment du bien ! Le personnage principal, Lobbi va faire l’apprentissage de la vie, de l’amour et de la paternité mais d’une manière originale. Une histoire d’amour – triste- dont les étapes auraient été mélangées. Flora Sol, sa petite fille au nom prédestiné, saura lui montrer la voie à prendre.
Flora Sol et Lobbi sont éminent sympathiques au lecteur. Frère Thomas, le moine épicurien, féru de cinéma et d’eau de vie en tout genre hérite du rôle de conseiller conjugual… Par contre, Anna, la mère de l’enfant n’a pas forcément le beau rôle, plutôt même celui de la mère indigne !
Le lecteur français ne pourra pas, par ailleurs, s’empêcher de penser au Candide de Voltaire qui cultive son jardin, la roseraie du monastère où travaille Lobbi occupe une place importante dans le livre, avant d’être un peu laissée de côté au fur et à mesure qu’il avance en maturité et s’éveille à la vie.
Bref, un très joli roman à découvrir sans hésitation !
Dans ma pile depuis très très longtemps! On en a tellement entendu parler, je l’avais acheté et finalement je ne l’ai jamais lu. Ton avis positif me donne à penser que je devrais peut-être m’y mettre!
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D’autant qu’elle en a publié un autre depuis (que je n’ai pas encore lu, cela dit). Une belle découverte dans le cadre du grand pris des lectrices de Elle doit j’étais membre du jury en 2011.
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