Arnaldur & moi :)

Ceux qui me lisent depuis longtemps savent que je me suis prise d’une véritable passion pour Arnaldur Indridason, que je n’avais jamais lu jusqu’à l’été 2008. Certes je voyais souvent ses livres exposés bien en vue dans les librairies, avec de grands titres élogieux (« grand prix de littérature policière 2007« ,  « grand prix littéraire des lectrices 2007« , etc), ce qui a priori ne m’attire pas forcément. Mais surtout, je n’appréciais pas du tout l’allure des couvertures de poche : trop noire avec une illustration paysagère assez glauque à mon goût). Cependant, il se trouve qu’à deux reprises, alors que j’avais sans doute un air perplexe en retournant les exemplaires dans mes mains, des gens me les ont conseillés en me jurant que c’était génial. La première fois je me suis dit « ouais, ouais » et j’ai reposé le bouquin. Puis quand cela s’est reproduit quelques mois plus tard, je me suis dit que je ratais sans doute quelque chose… J’ai donc acheté La Dame en Vert en version poche et d’occasion.

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4e de couverture : « Dans une banlieue de Reykjavik au cours d’une fête d’anniversaire, un bébé mâchouille un objet qui se révèle être un os humain. Le commissaire Erlendur et son équipe arrivent et découvrent sur un chantier un squelette enterré là, soixante ans auparavant. Cette même nuit, Eva, la fille d’Erlendur, appelle son père au secours sans avoir le temps de lui dire où elle est. Il la retrouve à grand-peine dans le coma et enceinte. Erlendur va tous les jours à l’hôpital rendre visite à sa fille inconsciente et, sur les conseils du médecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions. L’enquête nous est livrée en pointillé dans un magnifique récit, violent et émouvant. Une femme victime d’un mari cruel qui la bat, menace ses enfants et la pousse à bout. Un Indridason grand cru! »

Et je dois dire que ce fut sans doute ma meilleure lecture de l’année 2008 (avec Le Liseur de Bernard Schlink).

Je me suis donc précipitée pour acheter tous les exemplaires parus en édition de poche, ce qui était raisonnable : 3 livres : (j’ai lu la série des 4 livres mettrant en scène les mêmes personnages enquêtant sur des affaires criminelles dans le désordre mais cela ne m’a pas trop perturbée)

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J’apprécie beaucoup l’intelligence des enquêtes du commissaire Erlendur Sveinsson. Le cadavre qu’il étudie dans chaque volume amène le roman au-delà du simple roman policier avec une intrigue à résoudre : c’est l’occasion d’aborder certaines pages d’histoire de son pays, l’lslande, et aussi les problèmes de société. J’ai appris beaucoup de choses sur cette petite île glacée et sa population. Un vrai délice que je recommande vivement à ceux qui ne connaissent pas.

Quand j’ai commencé à lire la série « Erlendur », j’ai lu les livres dans le désordre. Mais tout lecteur averti doit savoir qu’il faut les lire dans l’ordre car le personnage principal évolue. Jusqu’au point d’échapper à son créateur…

Toute la série « Erlendur » est traduite avec talent par Eric Boury.

 

A propos Maeve

Blogueuse littéraire depuis 2009, lectrice compulsive depuis l'âge de 6 ans ^_^ .
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