Traduit par Charles Mauron
4e de couverture : « Lucy Honeychurch n’aurait jamais pu partir à la découverte de l’Italie comme toute jeune Anglaise de bonn famille sans la surveillance d’un chaperon zélé, sa cousine Charlotte. A leur arrivée à Florence, les deux voyageuses constatent avec dépit que la chambre qui leur a été réservée n’a pas de vue sur l’Arno. En violation de toutes les convenances, deux inconnus, M. Emerson et son fils George, leur proposent de leur échanger la leur qui, elle, donne sur le fleuve. L’attitude cavalière de George envers Lucy et le peu de résistance qu’elle lui oppose poussent Charlotte à décider d’abréger leur séjour. Mais le hasard va de nouveau réunir les Emerson et les Honeychurch, en Angleterre cette fois… Un roman délicieux sur l’éveil des sentiments et le poids des conventions sociales par un des maîtres de la littérature anglaise. »
S’il y a des personnages que l’on a vraiment envie de « claquer » du début à la fin, c’est bien cette vieille fille de Charlotte qui a un avis sur toutes choses et, de préférence, à la place des autres, en particulier, évidemment, de sa cousine Lucy. On ne peut lui trouver aucune qualité, mais bien que de l’hypocrisie (la fin du roman est d’ailleurs édifiant à son égard). L’autre personnage très agaçant et Cecil, le fiancé de Lucy. Il n’a pas encore compris que penser à la place des gens, et surtout des femmes, ne va pas beaucoup l’aider.
Quant aux Emerson, ils sont « excentriques » au regard de leur époque. Ils ne réfléchissent pas aux conventions, ils font ce qui leur semble bien. En particulier George, franchement impulsif ! Toute l’intrigue reposant sur ce fameux baiser volé à Lucy au milieu d’un pré de violettes.
Si j’ai eu quelque peu de mal à entrer dans l’histoire pendant les deux premiers chapitres, je me suis totalement laissée emporter pas les pages suivantes. J’ai beaucoup apprécié l’ironie très sarcastique de E. M. Forster, son humour (et je pense qu’il faut relire le livre une fois terminé car la narration est riche, dense et laisse sans doute échapper des choses). De l’originalité dans la narration elle-même où le narrateur commente l’attitude des personnages.
Il a été longtemps un livre de chevet ^^ « Chambre avec vue », l’adaptation cinématographique d’Ivory est également à voir, avec Helena Bonham-Carter et Daniel Day-Lewis enre autre : un régal.
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(entre* autre)
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Je ne savais pas qu’il y avait un film (mais à la réflexion, rien qu’en regardant la couverture j’aurais dû m’en douter ! ^_^ ) .
J’ai eu du mal à trouver le livre au moment où je l’ai lu (en 2011 je crois) car il était épuisé (édité chez 10/18). A présent réédité.
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J’ai le DVD quelque part, je te le prêterai : le film est à voir absolument ^^
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